vendredi 30 avril 2010

Badain Jaran







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mercredi 28 avril 2010

Pays à vendre







Analyse stratégique de la crise grecque.
Par Alain Joxe, 19 avril 2010

Le sort de la Grèce, est comme une caricature méditerranéenne des stratégies sociales de protection du peuple, bricolées dans les marges de l’Union Européenne qui ne prévoit rien dans ce domaine. Un état membre de l’Union et de la zone Euro ne dispose plus pour sauvegarder le niveau de vie de ses classes moyennes que de procédés détournés violant l’esprit et la lettre des traités et accords européens en vigueur. La Grèce est montrée du doigt pour avoir créé des postes de fonctionnaires plus ou moins fictifs qui servent comme en Sicile à soutenir les familles des amis dans le besoin, et la dette de l’Etat chaque fois consolidée au prix fort devient nécessairement une cause de faillite et un facteur illégal d’inflation.
Mais les solutions glissantes vers où la Grèce s’est laissée entraîner sont en fait fondées sur les offres construites et organisées confidentiellement par les banques et les agences financières, qui, à la recherche du profit, poussent les débiteurs vers l’endettement croissant qui finit par être sans issue. On l’a bien vu aux USA dans le cas des subprimes : un débiteur insolvable peut devenir une source de profits financiers juteux, par les taux usuraires qu’on est en droit de proposer au souscripteur des produits obligataires dérivés qui consolident provisoirement sa dette. A la fin on le jette à la rue. Le surendettement bien géré est source de profits pour les uns, de ruine pour les autres.
La Grèce, considérée comme débiteur ordinaire, a été frauduleusement aidée par Goldman Sachs à « habiller » sa dette de sorte qu’elle devienne partiellement invisible. Libellée d’abord, en 2001, en CDS (Credit Derivative Swaps) souverains (c’est à dire en produits obligataires d’Etat), elle est ensuite transformée en obligations à vingt ans lancés en 2009 par une société privée créée à cette fin, la dette grecque cesse d’apparaître au bilan de la Grèce pour figurer au bilan de la Banque d’affaires National Bank of Greece.


Le statut, l’origine et la gestion de la dette grecque sont spécifiques. La dette des autres péninsules méditerranéennes sont des montages issus d’histoires différentes. Mais dans tous les cas, à un moment précis, intervient l’offre de maquillage qui est nécessaire à masquer un temps la nature spéculative des produits dérivés.
Le Portugal, l’Italie et l’Espagne risquent d’être les prochaines victimes de la rapacité usuraire des « marchés » et même la France Sarkozienne pourrait surgir au pilori, le seul pays impeccable restant alors le gouvernement allemand, en quelque sorte isolé par ses vertus et jouant « perso » contre l’Union, en période électorale, L’accord franco-allemand sur l’appel au FMI retarde ces échéances mais ne peut pas freiner sans répression et criminalisation juridique expresse les coutumes actuellement légales des spéculateurs qui entraînent les catastrophes sociales.
La problématique stratégique de ces évènements vient du danger de guerre civile. L’Europe en tant que telle n’est pas équipée pour faire face à la situation qui finira par placer les Etats les plus fragiles dans la situation étrange d’être pris à la gorge par des banques dont on sait qu’elles ne sont pas des systèmes souverains, capables de forcer les Etats à payer ou à défaut à les saisir par huissier, ou à les mettre en prison pour escroquerie. La question est donc de savoir si les marchés financiers vont réussir à asservir les Etats ou si au contraire les Etats plus ou moins unis dans des confédérations d’un poids suffisant, vont réussir à maîtriser les marchés dans une épreuve de force qui s’annonce.
Trois solutions :
1. l’annulation des dettes, coutume antique (l’année jubilaire des Juifs, et l’annulation des endettés de la cité des grecs pour éviter l’esclavage pour dettes ou la guerre civile).
2. la répression sévère des mouvements sociaux par la force, pendant la généralisation des réductions forcées de la consommation et des salaires. Les appareils d’Etats doivent se préparer alors à mener une guerre policière et militaire au profit des banques.
3. La criminalisation des méthodes des banques et des organes financiers divers qui sont complices des escroqueries et donc préméditent au bout du processus, des crimes de guerre ou contre l’humanité...
Il faut se préparer à des combinaisons variables de ces trois procédés, à gérer avec l’intense préoccupation d’éviter la « guerre mondiale », en attendant de compléter le traité de Lisbonne par création d’un Conseil européen de Sécurité et de Protection Sociale, émanant du Parlement, et chargé de la gestion sociale de la crise. Cette institution étatique - complètement onirique cela va sans dire - doit au moins être remplacée par un état d’esprit, sous peine de voir l’Europe de l’Union, de Schengen, de l’Euro et des Candidats Balkaniques incluant l’ex Yougoslavie s’effilocher irrémédiablement dans les troubles post ottomans qui se profilent à l’horizon.



mardi 27 avril 2010

Thinkmojo






(Sébastien et Ian Lhomme, Julie Tardieu)

Ont gagné! (33% des votes) La prime offerte par des sponsors leur permet de démarrer leur

projet plus confortablement. That's very nice !



La taxe Tobin, maintenant !





James Tobin, prix Nobel d'économie en 1981.


"En 2007, les échanges quotidiens sur le seul marché des changes (Forex) s’élevaient à 4 000 milliards de dollars. A les supposer constants, une taxe Tobin de 0.1% rapporterait 4 milliards par jour : soit sur l’année, le PIB de la Corée du Sud (soit 4 fois le PIB des 68 pays les plus pauvres du monde."
(Source : voxthunae)


La taxe Tobin, maintenant !
(Jeudi 28 janvier 2010, par Thomas Coutrot, sur Politis)

La question des taxes sur la finance occupe désormais le devant de la scène politique mondiale. Brown, Merkel et Sarkozy se sont déclarés favorables à une taxe sur les transactions financières. L’administration états-unienne et le FMI de Strauss-Kahn s’y refusent pour l’instant, mais le débat monte même aux États-Unis, avec une pétition de plus de deux cents économistes emmenés par Dean Baker (de l’institut progressiste CEPR) et le dépôt par des représentants démocrates de projets de loi au Congrès. En Grande-Bretagne, cœur de la finance mondiale, le chef de l’Autorité de surveillance des marchés, Adair Turner, s’est prononcé pour, tout comme le grand quotidien The Guardian. La taxation des banques, décidée par Brown, Sarkozy et Obama, est un premier pas et une demi-mesure. Un premier pas car elle brise un tabou, celui de la création de nouveaux impôts sur le secteur financier. Une demi-mesure, car elle ne permet de récupérer qu’une petite fraction de l’argent public dépensé pour sauver le système, et ne compense en rien la flambée du chômage provoquée par l’irresponsabilité de la finance. Et surtout parce qu’elle ne contribuera en rien à calmer la spéculation.

Il est maintenant décisif d’imposer une taxe Tobin sur les transactions financières. En premier lieu parce qu’une telle taxe découragerait les opérations les plus spéculatives, celles de très court terme, principalement sur les produits dérivés, qui représentent aujourd’hui l’immense majorité des transactions. Ces transactions ont pu proliférer parce chacune d’elles ne coûte pratiquement rien et rapporte un peu : augmenter leur coût, même faiblement, les rendrait sans intérêt pour les spéculateurs. Selon l’économiste autrichien Stephan Schulmeister, auteur d’une récente étude très approfondie de la question, une taxe de 0,1 % réduirait de 60 à 80 % le volume des transactions sur les marchés de produits dérivés. Le pouvoir de nuisance de la finance en serait très affaibli.

En second lieu, les sommes récoltées par une telle taxe iraient, selon les estimations, de 400 à 800 milliards de dollars par an. Largement de quoi financer de vrais plans de lutte contre la pauvreté et le réchauffement climatique à l’échelle globale, pourvu qu’on crée les institutions démocratiques adéquates dans le cadre des Nations unies. Une règle simple pourrait servir à répartir ces fonds : 1/3 pour les budgets sociaux des pays du Nord, 1/3 pour le développement, 1/3 pour la lutte contre l’effet de serre au Sud. On pourrait ainsi avancer vers les objectifs du Millénaire pour le développement fixés par l’ONU pour 2015, qui sont aujourd’hui très mal partis. On pourrait aussi dépasser l’échec de Copenhague et débloquer des ressources pour la reconversion énergétique des économies au Sud.

Le débat est maintenant sur la place publique et au plus haut niveau. Certaines ONG de développement sont tentées par le « réalisme » proposé par Bernard Kouchner. Des « financements innovants indolores » permettraient de récolter des fonds, par une microtaxe (0,005 %) qui ne perturberait pas les marchés financiers. Jean-Louis Borloo propose lui aussi sa taxe, concurrente, pour lutter contre le réchauffement climatique. Il serait absurde de mettre en concurrence les causes du social et de l’écologie. Surtout, lutter contre la pauvreté ou la crise écologique en laissant intacte l’hégémonie de la finance mondialisée serait une politique de Gribouille. L’accroissement des inégalités et les dégâts du productivisme trouvent actuellement leur racine dans la logique folle du profit à court terme imposée par la domination du capital financier. Les mouvements sociaux, pour la première fois depuis le début de l’hégémonie néolibérale, ont su imposer une de leurs revendications phares au cœur du débat public mondial : il faut maintenant donner un sérieux coup de collier pour obtenir une vraie taxation des transactions financières, à la hauteur des défis qui sont devant nous.


dimanche 25 avril 2010

Caméra cachée : Un bon coup de fourchette






Ne jamais dire : "ça ne m'arrivera pas" !





samedi 24 avril 2010

Réforme des retraites




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Réforme des retraites : la finance contre la société, par Thomas Coutrot.

(Source : Le Monde-23.04.10)

La "réforme" des retraites engagée par Nicolas Sarkozy diffère profondément de celle menée à bien par François Fillon il y a sept ans. Cette affirmation peut surprendre à première vue: les arguments employés et les mesures envisagées aujourd'hui semblent un simple copier-coller de 2003. Il s'agit à nouveau de sanctuariser la part abusive que les revenus du capital se sont attribuée dans la richesse nationale depuis la fin des années 1980. Pourtant un déplacement de six points de PIB des profits vers la protection sociale d'ici 2050 permettrait de revenir sur les "réformes" régressives de 1993 et 2003, et d'inverser la tendance à la paupérisation des retraités. Ces six points correspondent exactement à la hausse de la part des dividendes dans la richesse nationale depuis 1982. Il faudrait taxer les revenus financiers, aujourd'hui indécents, et augmenter progressivement les cotisations sociales patronales.


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La réforme Fillon de 2003 visait déjà à figer le partage inégal des richesses en organisant sur le long terme la baisse des pensions. Elle pariait aussi sur le prolongement de l'activité professionnelle des "seniors". Il fallait élargir la réserve de main-d'œuvre pour éviter des pressions à la hausse des salaires, à une époque où certains croyaient naïvement que l'arrivée de nouvelles générations moins nombreuses sur le marché du travail allait favoriser un retour rapide au plein-emploi.


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Aujourd'hui, le chômage des jeunes explose ; plus d'un salarié sur deux se retrouve au chômage ou en inactivité plusieurs années avant de pouvoir liquider sa retraite. Il est donc cynique de prétendre que la réforme inciterait les salariés âgés à travailler plus longtemps.
Mais le contexte de crise globale change encore plus profondément encore la signification politique et sociale de la réforme des retraites.


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Le coût du sauvetage des banques et l'impact de la récession ont fait flamber les déficits publics, jusqu'à des niveaux inconnus en temps de paix. Le dégonflement de la bulle de l'endettement privé a fait exploser la bulle de la dette publique. Et les Etats de l'Union européenne se contraignent à financer leurs déficits en empruntant sur les marchés financiers internationaux, ceux-là mêmes qui ont provoqué les déficits par leur effondrement...


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La finance mondiale a décrété la guerre aux dépenses publiques en Europe. Les autorités de régulation européennes ont diligenté une enquête pour identifier les fonds spéculatifs responsables de l'attaque contre la Grèce. Mais l'opacité de ces marchés est telle que l'enquête a échoué (Les Echos, 26/3/2010). George Soros, le spéculateur bien connu, et ses amis des hedge funds ne cachent pourtant pas qu'ils misent gros sur un effondrement de l'euro (Wall Street Journal, 26/2/2010). L'OCDE est explicite sur les motivations des réformes des retraites : "Il est impératif que les autorités conservent la confiance des marchés de capitaux. La mise en œuvre sans tarder des réformes trop longtemps différées des systèmes de pension et de santé pourrait témoigner d'une telle détermination" (Perspectives économiques, novembre 2009).


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La "réforme" s'inscrit dans l'engrenage des politiques non coopératives en Europe, où chaque Etat cherche à attirer les capitaux au détriment des autres. Après le moins-disant fiscal (l'Irlande) et salarial (l'Allemagne) qui a marqué la décennie 2000, les pays de l'Union s'engagent tous dans le moins-disant social. Au lieu de renforcer leur solidarité en adoptant une politique économique coordonnée et un budget communautaire conséquent, les uns dénoncent les "PIGS" (Portugal, Italie, Grèce, Espagne, le fameux "Club Med" de la zone euro), les autres s'en prennent à "l'arrogance allemande", et tous remettent la clé de la prison au FMI, désormais chargé de surveiller la Grèce. La survie de l'euro, et à terme de l'Union, est gravement menacée.


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La contrainte des marchés financiers et la dette publique sont donc les déterminants majeurs de la réforme des retraites de 2010. Cette réforme, dans la lignée du "travailler plus pour gagner plus", symbolise la volonté des élites de poursuivre, coûte que coûte, la course folle du néolibéralisme et du productivisme. Elle annonce une offensive générale contre les politiques et les dépenses publiques en matière d'éducation, de santé, de culture, d'environnement ; une offensive générale du capital financier contre la société, au risque d'une crise majeure de la construction européenne. Elle n'est pas seulement un enjeu pour le mouvement syndical et le salariat : elle concerne l'ensemble des mouvements sociaux, la société tout entière.



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En effet comment imaginer un développement soutenable en demeurant otage des marchés financiers, en restant prisonnier du modèle de croissance consumériste, en bloquant toute réduction de la durée du travail, en refusant de dégager les ressources financières nécessaires pour investir au Nord et au Sud dans la reconversion écologique ? Comment prétendre lutter contre les inégalités et la pauvreté chez nous et partout dans le monde, en s'opposant avec un tel acharnement à toute redistribution des richesses ? Dans ce cadre la taxation des transactions financières, aujourd'hui exigée par un très vaste arc de forces syndicales et associatives au plan international, n'est pas – même si cela n'est pas à écarter – une simple source potentielle de recettes pour la protection sociale. Elle est surtout le symbole et l'outil de la riposte des mouvements sociaux contre l'offensive de la finance contre la société.

Thomas Coutrot est économiste et coprésident d'Attac France.


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vendredi 23 avril 2010

Soutien Terre du Ciel




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Soutien Terre du Ciel : A lire et diffuser abondamment...


Communiqué du jeudi 21 avril 2010


La « perquisition musclée » des locaux de Terre du Ciel a eu lieu il y a plus de 100 jours et nous n’avons toujours aucune information officielle sur ce qui nous est reproché.

Par contre des rumeurs nous parviennent sur les activités des gendarmes :

- Plusieurs employés ont été convoqués pour entretien. Les questions semblaient concerner surtout une recherche de travail au noir.

- Plusieurs intervenants (tous ?) viennent de recevoir un questionnaire sur leurs relations de travail avec Terre du Ciel. Sont considérés : le lien de subordination, les qualifications, les déclarations administratives.
Nous pensons que là est le point de litige principal : l’URSSAF voudrait requalifier en salariat ce que nous considérons prestation de service sans lien de subordination. Je crois qu’il est notoire que lorsque Terre du Ciel a fait confiance à un intervenant, il le laisse entièrement libre de sa parole, de son action et de son mode de fonctionnement. Plusieurs intervenants l’exprimaient clairement dans la réunion publique du 27/02 à Louhans. Nous sommes une plateforme de soutien à des paroles libres et pas une « école de pensée » avec « ligne du parti ». Il n’y aucun enseignement « Terre du Ciel ».
De même nous n’avons jamais demandé à voir les diplômes des intervenants – et cela risque de nous être reproché. Etant moi-même autodidacte, j’ai mes propres critères d’évaluation des compétences qui sont très « intuitifs et globaux ». La « technicité professionnelle » est pour nous secondaire, la « qualité humaine » est première.

- Mardi matin, coup de tonnerre : le Crédit Lyonnais de Louhans nous refuse l’ouverture d’un compte ! Pourquoi ? « C’est comme cela ! » Nous n’avons jamais eu d’incident bancaire ni de découvert, et sommes l’un des plus gros comptes de cette petite agence. Alors, pourquoi ? La directrice finit par me dire qu’elle avait eu, à notre sujet, un contrôle de l’inspection financière.
« Ont-ils trouvé des irrégularités ?
- Non
- Ont-ils trouvé quelque chose d’illégal ?
- Non
- Alors pourquoi refusez vous ?
- Cela ne vient pas de moi, finit-elle par avouer. »

C’est très grave. Que l’on soit sanctionné pour faute, c’est juste. Que l’on soit sanctionné sans faute, cela devient « le fait du Prince ». On n’est plus en démocratie.
Il est probable que le contrôle – légitime – ait été diligenté par le procureur, mais ce refus d’ouverture d’un compte n’est le fait ni du fisc, di de l’URSSAF, ni de l’inspection du travail. On peut y voir clairement l’usage, par les banques, de listes noires qu’elles n’ont pas créées elles-mêmes mais dont on peut deviner facilement le pourvoyeur.

C’est tout à fait la stratégie classique de la Miviludes envers les groupes alternatifs qu’elle a choisi de pourchasser. Elle commence par les « stigmatiser » (ancienne liste des 172 et actuel référentiel de 600 structures) et leur met des bâtons dans les roues. Le premier c’est, bien sûr, le harcèlement administratif (contrôles tatillons de toutes sortes) et l’empêchement de travailler par saisie légale de matériel (voir nos « vols » d’ordinateurs qui ont bloqué notre travail pendant un mois et ne nous ont été rendus que sous la pression – dans d’autres cas ils n’ont jamais été rendus). Puis il y a ces « recettes » que Georges Fenech a bien expliqué à tous les maires de France : refus de salles municipales, refus de permis de construire... ces 1000 petites choses qui sont du bon vouloir de l’administration et des entreprises liées au Pouvoir – refus de compte bancaire !
On se rappellera qu’il y a quelques années les banques avaient aussi refusé l’ouverture d’un compte au Centre de Amma – qui aura sûrement un jour le prix Nobel de la Paix... !

On ne soulignera jamais assez l’incompétence de la Miviludes, qui n’a d’égale que sa malveillance et sa malhonnêteté. Sur ce dernier point, les documents réunis par le CICNS sont édifiants en même temps que consternants. On ne peut que militer avec eux pour la suppression de cette officine, et la création d’un « Observatoire indépendant des minorités spirituelles, thérapeutiques et éducatives ».

Mais pourquoi, malgré tous ses défauts bien visibles, la Miviludes continue-t-elle à exister ?
Ceux qui veulent savoir savent depuis longtemps que les sectes sont un « non-problème », comme l’a exprimé Emmanuelle Mignon, alors directrice du cabinet du Président de la République. Mais son courage lui a peut être coûté son poste.
Les « sectes » cristallisent une partie du mécontentement social en étant proposées en boucs émissaires consensuels. Même les médias ne remettent pas cela en question car tout le monde y trouve son compte. Chaque époque, chaque culture a eu ses boucs émissaires : les juifs, les communistes, les francs-maçons, ...

Georges Fenech bâtit sa carrière politique en bon serviteur de l’Etat, en chevalier blanc d’une cause imaginaire, d’un problème inventé (voir les documents du CICNS), en Don Quichotte cynique pourchasseur de moulins à vent. Ce serait risible si ce n’était pas si destructeur.
Son dernier rapport renchérit sur le besoin de lutter contre les médecines naturelles, le nutritionnisme, le chamanisme, le reiki... Mais pour qui se prend-il ? Le laisserons-nous faire ? Le pays est en train d’être quadrillé pour séparer les bons citoyens des mauvais. Pouvons nous accepter cela ? Lui avons-nous demandé de penser pour nous ? L’avons-nous mandaté pour être notre directeur de conscience ? Tout son discours sur la protection des faibles contre les manipulations mentales est du bla-bla justificatif. Pourquoi les psychologues, sociologues et experts des religions sont ils absents de la Miviludes ? Eux seraient compétents pour en parler. Pourquoi la Miviludes ne s’en prend-elle pas à la publicité qui est experte reconnue en manipulation mentale ? La Miviludes, dans sa profonde incompétence et l’étendue de son pouvoir, est une honte pour la France.

A voir la tournure récente des événements, chacun de nous est aujourd’hui menacé dans sa qualité de libre citoyen, et la société dans son ensemble vire à la dictature. 17 % de « créatifs culturels » en France, c’est 10 millions de français menacés. La situation devient grave.

Lors du Forum de Pentecôte nous devrons prendre acte de cette situation et définir des lignes de conduite. Il faut faire disparaître cette ignominie du paysage français.

A bientôt,
Amicalement,

Alain Chevillat


mercredi 21 avril 2010

dimanche 18 avril 2010

Caméra cachée : Les toilettes sont à l'étage !






Tout de même, ça doit faire un choc !




samedi 17 avril 2010

Cuisine Chinoise






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jeudi 15 avril 2010

Inde du sud : Tanjore (3)






Marata Palace

Voici l'extérieur du palais, la tour de l'horloge avec un escalier intérieur qui permet, une fois arrivé au sommet, de profiter d'une belle vue.
Les dernières photos montrent une toute petite partie du "Big Temple" de Tanjore. Nous y sommes restés une grande partie de la soirée sollicités par les indiens à partager leurs nombreuses cérémonies.
Le lendemain matin nous sommes allés y goûter le silence.
Il fait partie des très beaux temples de l' Inde du sud.

(Publié par Nathalie, le 15 avril 2010)

Marata Palace

Tanjore 3-01

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"Big Temple"

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lundi 12 avril 2010

Nature et Couleurs







(Cliquer sur l'image, puis utiliser les flèches droite et gauche du clavier pour passer d'une photo à l'autre)


Petite précision : ces diaporamas sont des adaptations en flash de présentations powerpoint glanées çà et là sur le net, dont la plupart m'ont été envoyées par Gandha.


samedi 10 avril 2010

Nádherná stvoření (Wonderful Life)







(Cliquer sur l'écran noir, puis utiliser les flèches droite et gauche du clavier pour voir les images)



mercredi 7 avril 2010

Inde du sud : Tanjore (2)






Le Marata Palace Museum
Les salles d'apparats du palais sont devenues un musée de sculptures en bronze et en granit. Elles datent essentiellement de la période Chola (entre le IXème et le XIIIème siècle). C'est une collection exceptionnelle et relativement méconnue. Si vous ne passez pas trop loin, faites le détour et laissez-vous happer par la présence de certaines de ces statues.

Publié par Nathalie, le 7 avril 2010.


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