Un clin d'oeil (et d'oreille...) à «Dakar '92», la première édition de la Biennale des arts à Dakar, Sénégal, en décembre 1992; j'ai eu en effet l'honneur et le plaisir de faire partie de la programmation musicale de cette manifestation consacrée cette année là aux arts plastiques, avec en prime toute une série de concerts aux quatre coins de la ville.
Présentation, par G.E. Foadey, J.L. Pivin :
«Offrir dans Revue Noire un compact disc de musique d'artistes n'ayant jamais enregistré est un rêve que nous caressions depuis longtemps. Car si Revue Noire peut montrer, à travers ses caractères imprimés et ses images, peinture, sculpture, design, photographie, littérature... il y avait le monde de la musique où nous étions impuissants à tenir notre parti-pris « non critique » qui privilégie la forme au commentaire - seul notre choix étant critique.
Puis, un soir, dans une boîte de Dakar où jouait un orchestre, alors que nous parlions de cette difficulté première, François Belorgey a fait le pari de l'impossible : pari économique, pari de la qualité, pari d'une diversité à laquelle nous tenions chacun pour montrer que la musique d'un pays africain comme le Sénégal se composait non seulement des formes néo-traditionnelles comme le Mbalax ou le Yela, mais aussi des formes dites internationales comme le Jazz, le Blues et le Rap jouées avec le piment d'un fond culturel propre.
Ce disque s'inscrit parallèlement dans une logique de valorisation des moyens techniques de l'industrie musicale sénégalaise. Le Centre Culturel Français de Dakar, durant l'été 92, organisa dans le studio 24 pistes Xippi de Youssou Ndour, avec l'aide d'Afrique en Créations et du Conseil Francophone de la Chanson, une formation d'ingénieurs du son pour le Sénégal, le Mali, la Côte d'Ivoire, le Bénin et le Burkina Faso. Ce qui a permis « aux ingénieurs africains non seulement de connaître le matériel technique, mais aussi de produire les meilleurs sons sans dénaturer la musique africaine » dit Youssou Ndour, enthousiaste. L'aboutissement naturel de cette formation est le disque Dakar '92. Écoutez donc ces talents nouveaux ou confirmés à qui nous souhaitons que ce premier enregistrement soit suivi de bien d'autres.»
«Offrir dans Revue Noire un compact disc de musique d'artistes n'ayant jamais enregistré est un rêve que nous caressions depuis longtemps. Car si Revue Noire peut montrer, à travers ses caractères imprimés et ses images, peinture, sculpture, design, photographie, littérature... il y avait le monde de la musique où nous étions impuissants à tenir notre parti-pris « non critique » qui privilégie la forme au commentaire - seul notre choix étant critique.
Puis, un soir, dans une boîte de Dakar où jouait un orchestre, alors que nous parlions de cette difficulté première, François Belorgey a fait le pari de l'impossible : pari économique, pari de la qualité, pari d'une diversité à laquelle nous tenions chacun pour montrer que la musique d'un pays africain comme le Sénégal se composait non seulement des formes néo-traditionnelles comme le Mbalax ou le Yela, mais aussi des formes dites internationales comme le Jazz, le Blues et le Rap jouées avec le piment d'un fond culturel propre.
Ce disque s'inscrit parallèlement dans une logique de valorisation des moyens techniques de l'industrie musicale sénégalaise. Le Centre Culturel Français de Dakar, durant l'été 92, organisa dans le studio 24 pistes Xippi de Youssou Ndour, avec l'aide d'Afrique en Créations et du Conseil Francophone de la Chanson, une formation d'ingénieurs du son pour le Sénégal, le Mali, la Côte d'Ivoire, le Bénin et le Burkina Faso. Ce qui a permis « aux ingénieurs africains non seulement de connaître le matériel technique, mais aussi de produire les meilleurs sons sans dénaturer la musique africaine » dit Youssou Ndour, enthousiaste. L'aboutissement naturel de cette formation est le disque Dakar '92. Écoutez donc ces talents nouveaux ou confirmés à qui nous souhaitons que ce premier enregistrement soit suivi de bien d'autres.»
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