mercredi 30 mai 2018

Frank Zappa : What's the ugliest part of your body ?







Humour, dérision, puis contestation, avec ce court extrait d'un album de Frank Zappa,"We're only in it for the money". (1967)

Le texte :

"What's the ugliest part of your body (bis)
Some say your nose
Some say your toes
But I think it's your mind

All your children are poor infortunate victims of system beyond their control
A plague upon your ignorance and the gray despair of your ugly life

Where did Annie go
When she went to town
Who are all those creeps
That she brings around

All your children are poor infortunate victims of lies you believe
A plague upon your ignorance that keep the youngs from the truth they deserve"



Quelle est la partie la plus laide de votre corps ?
Certains disent votre nez
D'autres disent vos orteils
Mais je pense que c'est votre esprit.

Tous vos enfants sont de pauvres victimes infortunées d'un système au delà de leur contrôle
Un vrai poison lié à votre ignorance et au désespoir gris de votre vie lamentable.

Où va donc Annie
Lorsqu'elle est en ville
Qui sont tous ces sales types
Qu'elle ramène autour d'elle.

Tous vos enfants sont de pauvres victimes infortunées des mensonges auxquels vous croyez
Un vrai poison lié à votre ignorance qui maintient les jeunes loin de la vérité à laquelle ils ont droit.



 Il ne mâchait pas ses mots, le père Zappa, et c'était en 1967...





L'Être et la Rose, avec Betty et Lise





L'Être et la Rose



L'Être et la Rose


ROSELISE




Chronophonie : Jarle Bernhoft













vendredi 25 mai 2018

Chronophonie : Melody Gardot







The Rain

The rain
The rain
Rain came down in sheets that night
And you
And I
Stared out to the left and to the right
Rain came down in gusts
Seemed to laugh at us till daylight

The clouds
The clouds
Clouds raced out across the autumn sky
And you
And I
Fumbled for a way to say goodbye
Strangers weren't we
Scared to look into each others eyes




My One And Only Thrill

Birds may cease to spread their wings
But it don't matter
But it don't matter
When does may envelop spring
But it don't matter
But it don't matter, cause
When I'm with you
My whole world stands still
You're my one and only thrill

Ships may never leave the dock
But it don't matter
But it don't matter
Ticks may never hear the tocks
But it don't matter
But it don't matter, cause
When I'm with you
My whole world stands still
You're my one and only thrill

Shores may never reach the tide
But it don't matter
But it don't matter
Buds may never open wide
But it don't matter

But it don't matter, cause
When I'm with you
My whole world stands still
You're my one and only thrill







mercredi 23 mai 2018

Gaston Ouvrard : Le chien de Sacha








Gaston Ouvrard nous donne là une magistrale leçon de diction. A conseiller à tout chanteur pour faire passer le trac avant de monter sur scène !






Le chien de Sacha

Paroles: M. Duthy, D. Jeanes. Musique: Gaston Ouvrard 1937

Etre chansonnier, c'est un bien fichu métier.
Moi, je sais que ça me donne la trouille
Et je bafouille.
Quand j'arrive en scène,
Aussitôt, je deviens blême.
Je n'ai pas le culot de Pierre Dac et j'ai le trac.
Mais maintenant, j'ai un petit truc épatant
Et je chante au début de mon tour de chant
Une chanson faite pour ça,
Que j'appelle Le chien de Sacha,
Ecrite exprès pour poser ma voix.
Mon trac se passe,
Ma voix se délasse
En chantant sur Sacha ma petite histoire de chasse.

{Refrain :}
C'est un chasseur français
Sachant chasser sans chien,
Sachant chasser dans les branchages desséchés.
C'est un chien sans chichi
Et c'est le chien de Sacha.
Sacha fait des chichis, mais son chien n'en fait pas.
Ce chien de chasse sait chasser avec d'autres chiens
Mais Sacha chasse avec chichi et sans son chien.
Il chasse à Chinon.
Ne chinons pas quand il chasse,
Car s'il chasse à Chinon,
Sachant que c'est sans son chien,
Quand il chasse, sachez bien que son chien,
Son chien de chasse, qui ne chasse pas,
N'en sait rien.
Et s'il chassait, ce chien de chasse, sachez-le,
Ce n'est pas Sacha qui chasserait,
Croyez-le.
C'est un chasseur français
Sachant chasser sans chien,
Sachant chasser dans les branchages desséchés.
Le chien de chasse de Sacha ne chasse pas et, sans chichi,
Ce chien, quand il aboie,
C'est le chien de Sacha Guitry.

En septembre dernier,
Je vais chasser à Rambouillet.
Mais au fond d'un tout petit bois,
Qu'est-ce que je vois ?
J'en suis ahuri
C'était bien Sacha Guitry
Qui me dit à l'impromptu
"M'as-tu vu ? "
Je lui dis "Mais oui, mon vieux, je vois bien.
Justement, voudrais-tu me prêter ton chien ?"
Mais il me répond comme ça
"Mais, mon cher, je n'en ai pas.
Mon épagneul blond reste chez moi ;
Ce chien mignon vaut un million
Et il ne sert qu'à épater dans mon salon, mon bon"

A l'Auvergnat
{au Refrain} [A la manière auvergnate]
Fouchtra, va !

On m'a dit que Sacha n'aimait pas cette chanson-là,
Qu'il la trouvait moche comme tout,
Mais je m'en fous.
Je ne cherche pas de vice,
Ce n'est pour moi qu'un exercice,
Une façon de poser ma voix,
Ça se voit.
C'est ainsi, pour être bien dans le mouvement,
Je chante le dernier refrain théâtralement.
Essayez car c'est très bon,
Quand vous serez à la maison.
Il n'y a rien de tel pour chanter dans le ton.
Il faut seulement, tout en chantant,
Se croire sur la scène en changeant un peu son accent.

{au Refrain} [A la manière de Sacha Guitry]





mardi 22 mai 2018

Ed Muzika : Éveil à la non-séparation vs Réalisation du Soi.







Instant no-separate-self awakening vs Self-Realisation

I get so very tired of hearing friends and others on FB give no-self pointers. For them, everything begins and ends with the discovery that self, I, me, are just concepts. With the disappearance of that concept you supposedly are left in the poignant presence of infinite beingness and peace.

But this is only a baby step. The first baby step.

I assure you there is a self and there is a Self. But the path to finding both only begins with the disappearance of the concept of self.

Then one needs to look within that beingness and find the "feeling" of life, the feeling that you exist, which Nisargadatta and Ramana and I call the I-Am sensation. Focus on it. Play with it. Love it. Follow it and abide in it. If you do, it will grow and grow and great love will come into your life along with great bliss and joy. But it takes time. The outward looking of many years of being a human must be replaced with many years of looking inward, towards the body, the heart, emotions, and the emptiness/presence which permeates all.

Loving that presence, loving that I am, loving yourself, and more importantly, loving another madly, completely, totally, will one day result in Self-Realization, a recognition of the divine life-force of awareness and energy within you as you.

This is so, so, so very far from the near instant enlightenment of the neo-Advaitins and the direct pointers. It is an entirely different universe with infinite flowing energies and a reality that never stands still and itself flows as easily as a small stream. What wonder then. This is real awakening.




Éveil à la non-séparation vs Réalisation du Soi.

Je commence à être lassé d'écouter des amis ou autres personnes sur FB ne proposer que des «pointages» vers le «non-je». Pour eux, tout commence et finit avec la découverte que le «je», «moi», sont juste des concepts. Avec la disparition de ce concept, vous êtes supposées vous établir dans l'intense présence de la paix infinie de l'Être.
Mais ce n'est qu'un pas de bébé. Le premier pas de bébé.
Je peux vous assurer qu'il y a un soi, et qu'il y a un Soi. Et le chemin pour les trouver tous les deux ne commence qu'à la disparition du concept de «moi-je».
Alors, il vous faut regarder au plus profond de votre Être et trouver la sensation de la vie, la sensation que vous existez, ce que Nisargadatta et Ramana et moi-même appelons la sensation du «Je-Suis». Dirigez votre attention là-dessus, jouez avec Cela, aimez Cela, suivez Cela, respectez Cela. Si vous le faites, vous allez vous épanouir et un sentiment d'amour va se déployer dans votre vie, avec une grande félicité et une grande joie. Mais cela prend du temps. Toutes ces années où vous avez été un être humain tourné vers l'extérieur doivent désormais laisser la place à de nombreuses années de regard tourné vers l'intérieur, vers le corps, le coeur, les sentiments et le Vide/Présence qui imprègne tout.

Le fait d'aimer cette Présence, aimer ce «Je-Suis», vous aimer vous-même, et le plus important, d'aimer le monde follement, complètement, totalement, aboutira à la réalisation du Soi, une reconnaissance de la force de vie divine de la conscience et de l'énergie en vous, en tant que vous.

Cela est loin, très loin, très très loin même, de l'illumination instantanée proposée par le néo-Advaïta et le pointage direct. C'est un univers entièrement différent avec un flux infini d'énergie et une réalité qui ne reste jamais statique et coule d'elle-même aussi facilement qu'un petit cours d'eau. Voilà le véritable éveil. Il n'y a rien d'autre.


Edward Muzika


Être en Présence, c'est se situer au point de contact le plus intime de soi-même avec soi-même, en cet espace ineffable où tout apparait et tout disparait, cet espace qui pour l'intellect semble vide, diffus, non localisé, et qui pourtant est plein d'impressions sensitives et d'intuitions vivantes, cet espace où une seule chose est certaine, c'est que ici et maintenant, Je Suis; je ne peux pas dire «ce» que je suis, mais l'évidence de ce «Je Suis» se suffit à elle-même. Et la qualité de paix, la vivacité des perceptions, la fluidité des sentiments qui sont les manifestations immédiates de ce «Je Suis» ont une saveur indubitablement reconnue.



Le Sapin «Arnaud Desjardins», au sommet du Serre de l'Arboux




David Linx et Diederick Wissels










From album «Bandarkâh» (1998)

Alto Sax – Fabrizio Cassol
Bass – Marc Bertaux
Drums – Tony Rabeson
Percussions – Mino Cinelu
Piano – Diederik Wissels
Vocals – David Linx






dimanche 13 mai 2018

Juste...







Juste...
Juste une note, tout simplement
qui virevolte au gré du vent
rien qu'une note qui en passant
s'est arrêtée sous le soleil couchant .

Elle est entrée tout doucement
sur la pointe des pieds
s'est installée délicatement
pour ne pas déranger .

Elle s'est posée toute en beauté
prés du silence intrigué
et l'a bercé comme les blés
qui dansent au vent d'été .

S'en est allée comme une fée
dans la nuit étoilée
il m'est resté cet air léger
qui chante avec les blés .

Juste un petit air
qui chante pour l'univers
et qui sans avoir l'air
me comble de sa lumière.

Juste une petite croche
venue de loin s'approche
en mon âme s'accroche
du fond de moi si proche.

Juste de petits mots
si habiles et si chauds
te parlent de là-haut
et inspirent ton piano.

Juste de petites phrases
qui te portent et t'embrasent
comme un morceau de jazz
te murmurant : ça gaze ?

Juste un petit poème
en verbe ou en musique
pour vous, amis bloggeurs
Juste pour dire que l'on sème
dans ce jardin unique
les graines du bonheur

LM



mardi 8 mai 2018

Osvaldo Golijov : Ainadamar (extrait)









Mariana, un extrait de "Ainadamar" (Un Opéra en trois Images), d'Osvaldo Golijov.

«Emerging from darkness, the mythic world of Frederico García Lorca comes into being. The sound of horses on the wind, the endless flow of the fountain of tears ("Ainadamar"), and the trumpet call of wounded freedom, the aspiration and determination that have been denied generation after generation echo across the hills.»

«Émergeant des ténèbres, le monde mythique de Frédérico Garcia Lorca vient à l'existence. Le bruit des chevaux dans le vent, le flot sans fin de la fontaine des larmes ("Ainadamar"), et l'appel des trompettes de la liberté blessée, l'aspiration et la détermination qui ont été déniées génération après génération se répondent en écho à travers les collines.»
Peter Sellars








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Osvaldo Golijov