...trop tentant...pas pu résister !
mercredi 17 décembre 2008
mardi 16 décembre 2008
Le vin des philosophes
Certains commerçants, rusés, astucieux et plein d'humour, n'hésitent pas à cultiver le paradoxe pour vendre leurs produits, comme en atteste cette pub passée dans "L'écho des Cévennes" du mois de décembre. (Journal gratuit d'annonces régionales)
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dimanche 2 novembre 2008
L'Humanité au présent
Aujourd'hui, sur la page MySpace d'Amma :
Q: What is the spiritual state of humanity at present?
A: Generally speaking, there is a tremendous spiritual awakening throughout the world. People are certainly becoming more and more aware of the need for a spiritual way of living. Though they don't directly link it with spirituality, New Age philosophy, yoga and meditaion are gaining more popularity in Western countries than ever before. To do yoga and meditation has become fashionable in many countries, especially in the higher class of society. The basic idea of living in tune with Nature and with spiritual principles is being accepted even by atheists. An inner thirst and a feeling of urgency to change can be found everywhere. This is undoubtedly a positive sign.
However, on the other hand, the influence of materialism and materialistic pleasures are also increasing uncontrollably. If things continue in this way, it will cause serious imbalance. When it comes to material pleasures, people use very poor discrimination and their approach is often unintelligent and destructive.
Q: Is there anything new or special about this age?
A: Every moment is special, so to speak. Nevertheless, this age is special, because we have almost reached another peak of human existence.
Q: Really? What is that peak?
A: The peak of ego, darkness, and selfishness.
Q: Amma, would you please elaborate a little more on that?
A: According to the Rishis [ancient Seers], there are four ages: Satyayuga, Tretayuga, Dwaparayuga, and Kaliyuga. Presently we are in Kaliyuga, the dark age of materialism. Satyayuga comes first, a time when only truth and truthfulness exist. Having journeyed through the other two, Treta and Dwapara yugas, humanity has now reached Kaliyuga, the last one, which is supposed to culminate into another Satyayuga. However, as we entered, sojourned, and came out of the Treta and Dwapara yugas, we also lost many beautiful values, such as truth, compassion, love, etc. The age of truth and truthfulness was a peak. Treta and Dwapara yugas were the middle, when we still maintained a little bit of dharma [righteousness] and satya [truth]. Now, we have reached another peak, the peak of adharma [unrighteousness] and asatya [untruthfulness]. Lessons in humility alone will help humanity to realize the darkness that currently surrounds it. This will prepare us to climb to the top of light and truthfulness. Let us hope and pray that people belonging to all faiths and all cultures around the world will learn this lesson, with is the need of the age.
samedi 1 novembre 2008
vendredi 31 octobre 2008
Propriété intellectuelle (6 bis)
« Avant la publication, l’auteur a un droit incontestable et illimité. Mais dès que l’œuvre est publiée, l’auteur n’en est plus le maître. C’est alors l’autre personnage qui s’en empare. Appelez-le du nom que vous voudrez : esprit humain, domaine public, société. C’est ce personnage-là qui dit : “je suis là, je prends cette œuvre, j’en fais ce que je crois devoir en faire, moi, esprit humain ; je la possède, elle est à moi désormais” ».
Victor Hugo, 1878.
« La propriété intellectuelle fait plus que porter atteinte au domaine public; elle fraude le public de la part qui lui revient dans la production de toute idée et de toute forme »
Pierre Joseph Proudhon, 1863
Propriété intellectuelle (6)
A lire : Le Sénat adopte la loi Création et Internet en moins de 24 heures
Créé par "l'UFC Que choisir", un site humoristique consacré à cette question : ça-va-couper
Sur le même sujet, une anecdote, en passant. Voici deux produits identiques, l'un est en vente sur un site luxembourgeois (shoXX), l'autre sur un site français (Rue du commerce).
Comparons les prix, et posons-nous la question : d'où vient la différence? C'est en partie lié à la différence de TVA d'un pays à l'autre, mais surtout lié à la taxe SACEM, prélevée en France sur chaque galette vendue et destinée à être répartie aux auteurs et compositeurs pour compenser leur manque à gagner lié aux téléchargements illégaux. Or la Sacem (dont je suis sociétaire, je le signale au passage) se félicite de cette loi "Création et Internet", dite HADOPI, destinée à empêcher justement le piratage des "oeuvres de l'esprit" sur lesquelles elle touche des droits. Par contre, la même SACEM pousse de grands cris effarouchés lorsque l'on voudrait attenter à cette taxe dite "de copie privée", la supprimer sur certains produits, la diminuer sur d'autres.
Moralité : la Sacem veut le beurre et l'argent du beurre, je trouve cela assez amusant! D'autant plus que j'ai moi-même reçu de modestes sommes au titre de "droits de copie privée" lors des répartitions trimestrielles, ce qui ne m'empêche nullement de commander mes CD vierges chez...à votre avis ? Donc, c'est bien involontairement que sur ce coup là, moi aussi j'ai le beurre et l'argent du beurre...quel paradoxe!
jeudi 30 octobre 2008
lundi 6 octobre 2008
Une journée contre Big Brother
Inquiètes de la montée des systèmes de surveillance et des lois de limitation des libertés publiques, de nombreuses organisations à travers le monde appellent à une grande manifestation internationale ce samedi 11 octobre.
Plus les nouvelles technologies avancent, plus le respect de la vie privée recule. C'est en tout cas le sentiment partagé par un nombre croissant d'individus, qui constatent avec effroi la montée en puissance des fichages et autres outils de surveillance mis en place par les gouvernements ou par les industriels, dont les intérêts sont parfois convergents. De plus en plus de nouvelles technologies et de nouveaux services (téléphonie mobile, GPS, Navigo, réseaux sociaux, Gmail...) obligent les consommateurs à un arbitrage permanent entre l'utilité attendue du service et la part de vie privée qu'il oblige à abandonner. Mais cet arbitrage n'est souvent ni totalement conscient ni totalement éclairé. Pour éviter que la société imite de trop près celle du Big Brother de George Orwell, de nombreuses organisations à travers le monde se fédèrent et appellent les citoyens à manifester le samedi 11 octobre "pour défendre leurs droits et libertés menacés par la généralisation de la surveillance et de la censure".
"Comme dans d’autres pays, la vie privée et la liberté d’expression et d’information sont menacées en France", rappellent les organisateurs de l'édition française de la journée Freedom not Fear, qui mèneront une manifestation à 14H à Paris entre la place de la République et la Villette. Le soir, des fêtes seront organisées dans de nombreuses villes du monde entier dont Vienne, Bruxelles, Belgrade, Barcelone, Madrid, Dublin, Rome, Helsinki, Budapest, Londres, Buenos Aires ou Washington.
Les systèmes de surveillance et les limitations aux libertés publiques dénoncés en France par le collectif HumanRights21 sont nombreux : "fichage policier (Ardoise, Edvige, Cristina), Fichage scolaire (Base élèves), Prélèvements génétiques et fichage ADN (Fnaeg), Vidéosurveillance, Drones, Géolocalisation, Biométrie, Puçage RFID (Navigo, Internet des objets), Filtrage du Net, Prohibition logicielle (amendements Vivendi), Censure des vidéos de violences policières, Labellisation des sites d’information par le gouvernement, Cyber ordre moral (Commission “déontologie”), Verrouillage des contenus (DRM), Riposte graduée (fermeture des accès Internet), Perquisition des ordinateurs, Remise en cause du délai de prescription pour les délits de presse en ligne, Menaces sur la loi de la presse de 1881 (codification du droit de la communication), Evincement progressif du juge (Responsabilité des hébergeurs, Paquet télécom, Mission Olivennes), Durcissement de la LCEN…".
Déjà organisée en 2007, l'initiative d'origine allemande avait rassemblé 50.000 personnes. En France, cette année, les organisateurs prévoient des ateliers de formation à la sécurité informatique, des actions comiques dans les rues façon "Souriez, vous êtes filmés" ou Brigade des clowns (BAC), une conférence de presse, des débats avec des artistes autour de la criminalisation et de la surveillance accrue des militants, etc.
Le mouvement coordonné dans l'hexagone par HumanRights21 est soutenu par la Ligue Odebi, les Big Brother Awards-France, Dogmazic, In Libro Veritas, La Quadrature du Net, Samizdat, Torapamavoa, Globenet, Marsnet, Wireless Marseille et de nombreuses autres organisations.
Sources : Numérama
dimanche 28 septembre 2008
12 clous (fin)
vendredi 26 septembre 2008
12 Clous (3)
Oups! On dirait qu'il manque un clou. Où est-il donc passé? En fait, c'est qu'il attend la main habile qui va le placer exactement à la place qui lui revient pour rendre l'opération possible.
C'est le "clou" de l'énigme, le "clou" de voûte de notre cathédrale de clous, bref, le douzième clou, la dernière pièce du puzzle...en attendant, puisque nous sommes dans une évocation dodécimale, voici une chanson en rapport, "L'Alexandrin", de Claude Nougaro.
mercredi 24 septembre 2008
12 Clous (2)
12 Clous (1)
Pour continuer dans ce voyage énigmatique, en voici une qui m'a été proposée par un ami, pour répondre à la question "Comment rendre possible ce qui apparait de prime abord impossible?" Je précise que je n'ai pas trouvé la solution, mon ami a dû fort aimablement me la donner! Ce que je ferai à mon tour dans les jours qui viennent...
Donc, voici l'énigme :
Comment faire tenir 12 clous
sur un clou ?
jeudi 18 septembre 2008
Plans des métros du monde
Le monde, c'est aussi les villes, et dans certaines villes, on trouve des réseaux métropolitains, alors voici une animation flash à ce propos, en prévision de futurs voyages...
Animation réalisée sur Komcitiz
Anti-Counterfeiting Trade Agreement (ACTA)
Plus de 100 organisations de défense de la société civile à travers le monde ont demandé lundi aux différents pays qui négocient actuellement l'Accord de Commerce Anti-Contrefaçon (ACTA) de rendre public le texte étrangement négocié en secret depuis 2007.
"Le secret autour du traité a alimenté des inquiétudes sur le fait que ses dispositions pourraient heurter des intérêts vitaux pour les consommateurs", s'inquiètent les signataires parmi lesquels se trouvent, outre de nombreuses associations de consommateurs et de défense des libertés publiques, des organisations sanitaires comme Médecin sans frontières qui s'inquiètent de la possible surprotection des brevets des médicaments.
Encore très flou dans ses objectifs, le texte pourrait, selon les signataires de l'appel :
* Obliger les fournisseurs d'accès à Internet à surveiller toutes les communications Internet des consommateurs ;
* Interférer avec l'utilisation équitable (notamment la copie privée) des contenus protégés par le droit d'auteur ;
* Criminaliser le partage de fichiers en peer-to-peer ; et
* Réduire l'accès aux médicaments génériques à bas prix.
"L'absence de transparence dans les négociations d'un accord qui va affecter les droits fondamentaux des citoyens dans le monde est fondamentalement antidémocratique", critiquent les organisations dans leur lettre. Elles suspectent les lobbys industriels d'avoir au contraire accès aux textes préparatoires et d'influencer directement leur rédaction dans un sens favorables à leurs affaires, et bien souvent contraire aux intérêts publics. Elles ont en effet l'impression que "des lobbyistes des industries de la musique, du film, du logiciel, du jeu vidéo, du luxe et de la pharmacie ont eu accès au texte de l'ACTA et aux discussions préliminaires à travers des canaux de communications établis depuis longtemps".
Les négociations, dont l'existence n'a été révélée qu'au bénéfice d'une fuite intervenue en mai dernier, ont lieu entre les Etats-Unis, l'Union Européenne, la Suisse, le Japon, la Corée du Sud, le Canada, le Mexique, l'Australie et la Nouvelle Zélande. Une fois les grandes lignes de l'accord négociées entre pays privilégiés, le texte sera présenté aux partenaires de moindre influence qui ne pourront le négocier qu'à la marge.
Pour les lobbys, l'adoption d'un traité international par les diplomaties est le meilleur moyen de faire passer les textes qu'ils désirent sans craindre l'opposition du public qui est informé trop tard. La loi DADVSI votée en France en 2006 était ainsi la transposition obligatoire d'une directive européenne de 2001, elle-même votée pour respecter l'accord signé à l'échelle internationale en 1996, sans contrôle parlementaire.
Source : numérama
Lire (en anglais) : Anti-Counterfeiting Trade Agreement
Petit rappel : sur un blog, nous n'avons pas le droit de publier grand chose, hormis nos propre créations...
"En matière de musique, vous avez la possibilité de réaliser une copie d’un CD original pour votre usage personnel. En effet, l’exception légale de copie privée vous permet d’effectuer des copies d’un CD original. Ces copies doivent être strictement réservées à votre usage personnel et ne peuvent être destinées à une utilisation collective, comme par exemple en les diffusant auprès d’autres personnes.
Attention, la copie privée n’est pas toujours possible. Une autorité de régulation (Autorité de régulation des Mesures Techniques) créée par la loi sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information (DADVSI) précisera les conditions de la copie privée pour chaque support.
Les mesures techniques qui empêchent la copie ou contrôlent l’accès sont aussi protégées par la loi. La suppression de ces mesures est interdite et passible de sanctions pénales (délit ou contravention selon les cas).
Le fait de rendre ces copies disponibles sur un site web, un site FTP, à travers un système d’échange de fichiers (réseaux peer-to-peer) ou de les distribuer par courrier électronique porte directement atteinte au droit de propriété intellectuelle des auteurs et de leurs ayants droit. À moins que ces derniers ne vous aient expressément autorisé à diffuser leurs œuvres, vous vous exposez à des poursuites en contrefaçon au titre de l’article L. 335-4 du Code de la propriété intellectuelle.
Veillez à ne jamais mettre de fichiers musicaux en ligne sans en avoir obtenu l’autorisation auprès des auteurs et des maisons de disque."
"Les articles, textes disponibles sur support papier, sur CD Rom ou sur l’internet sont des œuvres protégées par le droit d’auteur du seul fait de leur originalité, c’est-à-dire lorsqu’elles témoignent d’une certaine créativité intellectuelle.
Aux termes de l’article L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle, vous ne pouvez reproduire et publier tout ou partie de ces œuvres sur votre site sans en avoir obtenu l’autorisation expresse des titulaires des droits : les auteurs eux-mêmes, leurs héritiers ou encore les gestionnaires de ces droits.
L’utilisation d’une œuvre protégée sans autorisation est considérée comme un acte de contrefaçon. Elle constitue non seulement une faute de nature à engager votre responsabilité civile mais aussi un délit pénal puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende. Que votre site soit gratuit ou payant, la règle est la même.
Ainsi, pour éviter toute condamnation, veillez tout d’abord à bien identifier les titulaires des droits sur les œuvres que vous voulez publier. Soyez vigilants, car plusieurs personnes peuvent prétendre à la titularité des droits sur une même œuvre : l’auteur, le co-auteur, l’éditeur, le producteur… Demandez leur ensuite une autorisation écrite portant sur la mise en ligne des œuvres désirées sur votre site. En cas de litige, il vous appartiendra de rapporter la preuve de l’existence de cette autorisation dans les conditions prévues par les articles L. 131-2 et L. 131-3 du Code la propriété intellectuelle. Il est donc préférable, pour plus de sûreté, qu’elle comporte la signature manuscrite ou électronique des titulaires des droits."
Depuis que j'ai créé ce blog, j'ai donc commis moult délits de contrefaçon, et selon une stricte application de l'article L. 335-4 du Code de la propriété intellectuelle, justiciable de poursuites. Bien entendu, pour l'instant, tout le monde s'en moque, mais sait-on jamais...
mercredi 3 septembre 2008
Votre imprimante vous ment !
Trouvé sur Zataz
Les imprimantes sont-elles programmées pour vous faire acheter des cartouches de couleurs ? Certains faits prouveraient que oui !
Intéressant papier dans le magazine américain Slate, repris par Rue 89. Des internautes ont testé une méthode qui tenterait de prouver que les constructeurs d'imprimantes prennent les consommateurs pour des moutons.
Nous le savons, les imprimantes, de nos jours, ne coûtent plus des milles et des cents. Les fabricants se rattrapent sur les consommables, cartouches d'encre en tête. "J’ai acheté voici deux ans une imprimante laser bon marché et, pendant un bon moment, elle a parfaitement fonctionné. Cette imprimante, une Brother HL-2040, était rapide, silencieuse, et produisait des pages d’excellente qualité, jusqu’à ce qu’un jour, l’an passé, elle s’arrête soudain de remplir son office, explique un internaute à Slate, J’ai consulté le manuel et découvert que l’imprimante "pensait" que son toner était vide." Il a été trouvé que les cartouches Brother contiennent un détecteur. Il suffit de couvrir ce dernier avec un petit bout de ruban adhésif noir et... l'imprimante s’est remise à marcher avec en bonus 1.800 pages imprimées en plus.
Il semble que l'ensemble des constructeurs agissent de la sorte. Le site FixYourOwnPrinter.com référence d'ailleurs les trucs et astuces pour faire cracher dame imprimante à sa juste valeur.De leurs côtés les constructeurs prient pour que les plaintes ne pleuvent pas comme feuilles en automne. En 2006, Epson a proposé un cadeau, 45 dollars par consommateurs, après une plainte d'avocats américains. Hewlett-Packard s'attend à voir passer des plaintes à son encontre dans les semaines à venir.
A quand l'automobile qui s'arrêtera définitivement de fonctionner quand "elle estimera" qu'elle a fait son temps et qu'il conviendrait d'en acheter une nouvelle...
samedi 30 août 2008
mercredi 20 août 2008
Propriété intellectuelle (5)
source
creative commons
numérama
La loi Hadopi ne devra pas être votée cette année
L'examen de la loi Création et Internet (ex-Hadopi) est toujours officiellement prévu pour la session parlementaire d'automne, qui sera largement consacrée à l'étude de la loi de finances et de sécurité sociale. Mais l'on voit mal comment le gouvernement pourrait maintenir un texte qui va dans le sens contraire des réformes prioritaires souhaitées par le premier ministre François Fillon, qui a souhaité que le Parlement soit convoqué le 22 septembre en session extraordinaire.
"Nous devons exercer une vigilance particulière sur le pouvoir d'achat, en particulier dans les catégories les plus vulnérables. C'est une question de justice sociale", a expliqué hier François Fillon dans son point presse sur la situation économique de la France. "C'est la raison pour laquelle la rentrée parlementaire sera tout entière consacrée à des réformes importantes permettant de garantir le pouvoir d'achat des plus modestes", a-t-il assuré. Il s'agit en particulier des lois sur l'intéressement et la participation, et sur le revenu de solidarité active (RSA). Comment, quelques semaines plus tard, le gouvernement pourrait-il faire voter une loi qui va totalement contre l'objectif annoncé ?
Nous avons déjà eu l'occasion de le dire, le choix entre la licence globale et le couple répression-vente n'est pas un choix de modèle économique pour la musique ou le cinéma. C'est un choix politique. "Faire le choix de la VOD payante et des services de musique fermés sur abonnement payant, c'est faire le choix d'exclure de la vie culturelle tous ceux qui n'ont pas les moyens financiers de payer ces services à valeur ajoutée", écrivions-nous. Qu'on le veuille ou non, que ce soit politiquement correct ou non de le dire, le piratage est dans les faits un moyen d'aider le pouvoir d'achat des plus modestes sans les exclure de la vie sociale et culturelle du pays. C'est la possibilité de donner à tous l'accès aux mêmes contenus culturels, quels que soient leurs revenus. Faire adopter la loi Création et Internet, c'est faire adopter une logique de marchandisation de la culture.
Ce mauvais choix politique n'est même pas un bon choix économique.
Dans leur rapport sur les freins de la croissance, Jacques Attali et les membres de sa commission ont prévenu que "la mise en place de mécanismes de contrôle des usages individuels (filtrages généraux, dispositifs de surveillance des échanges) constituerait un frein majeur à la croissance dans ce secteur clé".
"Même sous le contrôle d’une autorité indépendante ou d’un juge, ces mécanismes introduiraient une surveillance de nature à porter atteinte au respect de la vie privée et aux libertés individuelles, tout à fait contraire aux exigences de la création et à la nature réelle de l’économie numérique", écrivaient-ils, avant de conclure qu'il est "possible de concilier développement économique et liberté de téléchargement".
Comment ? En faisant "verser par les fournisseurs d’accès Internet une contribution aux ayants droit auprès des différentes sociétés de gestion collective des droits d’auteur, sous la forme d’une rémunération assise sur le volume global d’échanges de fichiers vidéo ou musicaux".
Ce choix-là demande un certain courage politique. Or de tout le rapport Attali, cette proposition est l'une des seules dont Nicolas Sarkozy a catégoriquement refusé de débattre.
vendredi 8 août 2008
vendredi 1 août 2008
Resistencia
Resistencia
Un blog offrant la possibilité de télécharger de nombreux documentaires dont le point commun est d'épingler la dérive du système mondial économique et politique, et donc plus généralement, la dérive du "mental collectif".
"Le mental collectif est l'entité la plus dangereusement démente et destructrice que la planète ait jamais connue." (Eckhart Tolle)
J'en profite pour glisser cette couverture d'un des numéros de "L'enragé", la revue satirique mythique des années 68, et rendre par la même occasion un hommage à Siné, en plein coeur actuellement d'une polémique qui fait grand bruit sur la toile, Siné qui reste pour moi ce dessinateur féroce et incisif qui faisait les beaux jours de la contestation soixante-huitarde!