Tomber les peaux,
L’une après l’autre.
Tous les savoirs
Présomptueux.
Tous ces « pourquoi »
Dont on est sûr !
Tous ces « comment »
Si indûment
Affirmatifs !
Les « je sais »,
Les « je crois »
Les « c’est ici ! »
Les « c’est par là!».
Les « il faut »
Les « je veux »,
Les « tu dois ».
Les c’est « moi »
Les c’est « toi »…
Tout ce qu’on a appris.
Tout ce qu’on croit connaître.
Tout ce qu’on a été
Et tout ce qu’on croit être !
Retrouver la « Mémoire »,
Laisser grandir le Feu
Au bois du Cœur de soi
Au creux de cet humus là
Jusqu’au dévoilement,
A la méta-morphose :
A l’évidence de « Cela »
Au cœur de CELA….
L’Indicible se tait.
SE goûte nu de soi.
La langue le trahit,
Le mot le pointe
Mais le déforme.
La focale le limite
La perspective le tronque
La métaphore l’habille
Et le masque…
Le symbole le voile.
Et le mystère mystifié
Du mythe
Ment.
Ment.
1 commentaires :
comme tout est bien sombre, torturé et ténébreux...
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