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Gouttes d'absolu
Au départ du chemin, ce qui est cruel, c'est de reconnaître "je ne suis pas" et au bout du chemin, ce qui est merveilleux c'est d'avoir le droit de dire "je ne suis plus". Mais subsiste-t-il un "je" pour le dire? Si "je" ne suis plus, qui pourrait encore le proclamer? Ramdas ne parlait de lui qu'à la troisième personne, Swâmi Prajnanpad de même, Mâ Anandamayi également. Il n'y a plus de "je".
Ramana Maharshi par contre utilisait presque toujours la première personne, disant "je" comme s'il avait un ego, ce qui peut nous induire en erreur ou au contraire nous aider par sa simplicité même. Oui, tout le mal vient de ce que vous n'êtes pas là et, un jour, tout le bien viendra de ce que vous ne serez plus là. "Je", "moi", la conscience limitée aura disparu. C'est la réponse spirituelle, la réponse absolue, celle de Ramana Maharshi et des autres sages vedântiques.
(Arnaud Desjardins, "La voie et ses pièges")
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