Cette statue avec les bras écartés, les paumes tournées vers le ciel, représente Saint Bruno, fondateur de l'ordre des Chartreux. Elle se trouve au sommet de la façade de l'église St Bruno, à St Laurent du Pont (église néo-gothique du 11/12e siècle, reconstruite au 19e). Ce n'est d'ailleurs pas très loin du site où est construit le monastère de la Grande Chartreuse.
Un texte d'Annamalai Swami qui fut un disciple de Ramana Maharshi.
Question : Nous sommes habitués à faire des distinctions entre les choses. Vous dites : "Méditez que vous êtes le Soi". Si j'essaye de cultiver ce sentiment "Je suis le Soi", ce ne sera pas la chose réelle. Ce ne sera qu'une autre idée dans le mental. Est-ce que le fait de penser à cette idée peut réellement m'aider ?
Annamalai Swâmî : Quand je dis : "Méditez sur le Soi", je vous demande d'être le Soi, pas d'y penser. Soyez conscient de ce qui demeure quand les pensées s'arrêtent. Soyez conscient de la conscience qui est l'origine de toutes vos pensées. Soyez cette conscience. Sentez que c'est ce que vous êtes réellement. Si vous faites cela, vous méditez sur le Soi. Mais si vous ne pouvez pas vous stabiliser dans cette conscience parce que vos vâsanas sont trop fortes et trop actives, il est bénéfique de se cramponner à la pensée "Je suis le Soi ; je suis tout." Si vous méditez de cette façon, vous ne coopérez pas avec les vâsanas qui obstruent votre conscience du Soi. Si vous ne coopérez pas avec vos vâsanas, tôt ou tard elles sont obligées de vous quitter.
Si cette méthode ne vous attire pas, alors, observez simplement le mental avec pleine attention. Chaque fois que le mental erre, prenez-en conscience. Regardez comment les pensées se lient les unes aux autres et regardez comment ce fantôme appelé mental s'empare de toutes vos pensées et dit : "Ceci est ma pensée". Observez les habitudes du mental sans vous identifier à elles d'une quelconque façon. Si vous accordez à votre mental une attention pleine et détachée, vous commencerez à comprendre la futilité de toutes les activités mentales. Observez le mental errer çà et là, chercher des choses ou des idées futiles et inutiles qui en fin de compte ne feront que lui créer de la souffrance. Observer le mental nous donne une connaissance de ses procédés intérieurs. Cela nous incite à rester détaché de toutes nos pensées. Au bout du compte, si nous nous efforçons avec assez d'ardeur, cela nous donne la capacité de demeurer en tant que conscience, inaffectés par les pensées éphémères. (Comme une montagne de camphre, Râmana Maharshi - Annamalai Swwâmî, Enseignements sur la voie de la non-dualité, pp. 101-102.)
Suite à cet article paru sur le iPapy-blog, j'ai souhaité regarder les deux parties de l'émission "Sagesses Bouddhistes" qui ont été consacré à Tendzin Palmo, puis les partager avec tous.
Vous pourrez les visionner ci-après ou directement sur la page dailymotion de Sakiamuni.
«La méditation ne consiste pas simplement à s’asseoir dans une grotte pendant douze ans. La méditation, c’est la vie quotidienne. C’est là que l’on peut exercer la générosité, la patience et la morale. De quelle patience ai-je dû faire preuve pour rester assise dans ma grotte à écouter le hurlement des loups ? En fin de compte, l’enseignement du Bouddha consiste à transformer l’esprit, ce qui, dans le langage bouddhiste, inclut le cœur. La transformation de l’esprit et du cœur ne peut s’opérer si on se contente de s’asseoir et de méditer sans intégrer le Dharma dans notre vie quotidienne.»