jeudi 21 décembre 2017

Vivre en Présence n°43 : Ouverture








Extraits de la page Facebook «Vivre en Présence»




«Les gens se plaignent en disant qu’ils voudraient pratiquer mais qu’ils n’ont pas le temps. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai choisi de parler des Paramita - la générosité, la discipline, la patience, l’effort, la méditation et la sagesse - parce que ces vertus de Bodhisatva ne font pas seulement partie du chemin vers la bouddhéïte, elles font partie de nos qualités intrinsèques et nous avons à les développer dans notre vie quotidienne. Nous ne devons pas considérer que la Pratique c’est uniquement lorsque nous nous asseyons sur nos coussins de méditation ou que nous allons dans des Centres assister à des causeries sur le Dharma ou encore lorsque nous faisons les rituels, et que le reste de notre vie quotidienne c’est juste une tonne d’activités mondaines. Si nous faisons cette séparation, le temps que nous consacrons au Dharma est si infime alors que celui durant lequel nous sommes happés par les distractions du monde est si grand.»

Jetsunma TenZin Palmo (La perfection de l'Effort Enthousiaste)





De même que le premier aperçu de conscience éveillée peut advenir dans l'espace de temps entre deux pensées - pour ensuite devenir l'espace sans forme ni limite où se déroule tous ce qui est, y compris les pensées - la «typographie éveillée» se situe dans l'espace entre les mots et les ponctuations.
Dans cet espace, je suis, vous êtes, et c'est là que nous sommes tous ensemble. Le multiple est devenu Un.





Un pas vers le ciel
Le ciel sous mes pas
Le voyez-vous là-bas
Ce bleu du ciel là ?
Mais non il est ici
Juste au creux de ma vie
Et la terre son amie
qui lui a dit merci
Sous mes pieds attendris
Lui sourit






Vivre en Présence, c'est vivre «en direct» et non pas à travers le filtre opaque tissé par le mental intellectuel. Être en contact avec les choses, pas avec la pensée à propos des choses. Et la différence est patente : en Présence, j'éprouve, je ressens, c'est fluide, ça veille, c'est simple, c'est joyeux, c'est vivant. Dans le monde des pensées - on pourrait l'appeler «en absence» - je ne ressens rien d'autre que des émotions confuses, ça pense tout le temps, c'est souffrant, compliqué, ça dort, c'est d'un ennui mortel, un véritable «handicap sensitif...