Que peut bien signifier ce titre ? Si vous lisez les deux textes qui suivent, tout va s'éclaircir... Tout d'abord, Lise nous offre un poème tendre et délicat :
ORTIES
J'ai cueilli des orties ces belles des champs
qui vous obligent à les toucher délicatement.
Elles poussent dans les sentiers et les endroits peu fréquentés,
tous ces lieux où les pas hésitent à s'aventurer.
Mais si vous osez les approcher avec égard
elles vous délivrent leur nectar
et vous donnent sans compter
tout ce que vous désirez.
Cette vie qu'elles ont mis tant d'amour à protéger
pour qu'en elles, elle coule à volonté.
N'en est il pas ainsi souvent de tout être vivant :
le plus dur et revêche cache un cœur d'enfant
qui protège sa vie du regard des passants
et garde sa douceur pour celui qui l'attend.
Spontanément, l'écho m'a renvoyé ces mots :
QUI S'Y PIQUE S'Y FROTTE !
On dit souvent de l'ortie "qui s'y frotte s'y pique"
Moi je dirais volontiers "Qui s'y pique s'y frotte"
La nature humaine est un peu sotte
et a besoin d'être stimulée
pour découvrir bien étonnée
qu'il y avait là toute une vie
qui voulait simplement nous dire:
"bonjour, je suis là, regardez-moi,
appréciez-moi, aimez-moi"
Mon amie l'ortie, ce que tu m'as appris
je ne l'oublierai pas!
Décidément, l'ortie est à la fête, et mérite bien, pour terminer ce post, un peu de musique. Voici donc : "Musique qui pique"
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