samedi 12 décembre 2015

Méditation avec Betty : Voir, c'est aimer





CHATONS 02


Voir, par Betty Quirion

Voir, c'est être conscient de ce qui EST... sans distance, sans but de l'identifier, de le retenir ou de s'en servir. Voir, c’est ressentir et ne pas déranger le courant de Vie, mais être conscient que l’on est ce courant de Vie, totalement!

L'acte de voir n’est pas physique et n'implique aucunement la définition de la forme.

La définition du mot VOIR repose sur la reconnaissance d'un monde créé par le cerveau humain, un monde qui sert à maintenir et à agrandir le système de pensée égotique. Le cerveau donne aux yeux l'impression de voir. Il est un bon serviteur, mais il corrompt la perception directe.

Ce que je vois est moi : les individus, les fleurs, l’odeur nauséabonde, le vent doux, les étoiles, les pensées délirantes, les catastrophes...
Il n’y a rien à rejeter. Juste à être disponible, à regarder et à constater : j’ai créé cela! Et la folie s’arrêtera, car elle ne sera plus nourrie.

CHATONS 01


Le chercheur se dit: « si je raffine à l'extrême mon système de pensée, je pourrai accéder à une autre réalité par la porte même de mon système de pensée! »
C’est par l’abandon du système et non par son raffinement que la réalité sera vue.

L’individu doit reconnaître l’entière responsabilité de ce qu’il a créé. Ce qu’il voit est ce qu’il a créé.

Le chercheur s'illusionne sur tout.
Il regarde, organise, identifie et raffine, mais ne VOIT pas.
Voir est un constat, pas une décision.
Voir demande un détachement total et irréversible : la mort de
l’organisateur, du quêteur de petit bonheur.
Voir demande de prendre le risque de Voir et de ne jamais reconnaître ce qui est vu.

Voir implique la totale absence de jugement.
Voir implique l’abandon de soi... la mort de la personnalité : la renaissance!

Voir c'est Aimer.

CHATONS 03



Valhala


CHATONS 04


Meditation Dorienne (part 2)


«Des êtres humains marchent dans le temps.
C'est la demeure de leur mémoire.
Regarde les corps se pavaner pour exister.
Te reconnais-tu dans cette procession sans fin ?
L'Amour était là bien avant cette idée d'aimer,
Avant cet impossible baiser.
Les sens sont les fleurs du corps.
Tu en a fais une prison.
Laisse-les s'exprimer, décider,
Séduire, jouer, souffrir
Sans toi.»

Betty Quirion


racines