skip to main
|
skip to sidebar
Le règne nié de l'araignée
Suite aux commentaires de l'article précédent, Pascale et Lise, je vous offre ces quelques photos prises avec amour à divers moments de l'été dernier. C'est sans nul doute la première fois de ma vie que j'ai l'occasion de dédier des araignées à des amies chères à mon coeur!"Les araignées aiment bien les mouches. C'est pour cette raison qu'elles dressent à leur intention des pièges rusés et avisés""Les araignées n'ont pas de poignées et sont difficiles à transporter""Les araignées ont du chagrin tous les matinsLe soir, pas d'espoir pour les araignées""Toile velue, patte crochue, araignée, araignée, où es-tu?Patte crochue, toile velue, araignée, araignée, me mangeras-tu?"Et l'araignée m'a répondu :"Que nenni, cher humain, je ne mange pas de ce pain"
4 commentaires :
Merci pour ces instants volés
délicatement posés
de toiles en toiles
d'araignées .
Par elles j'apprend à tisser
avec patience et tenacité
et immobile savoir rester
pour écouter la vie chanter .
La vie qui chante sur la toile
un air d'étoile...d'araignée
J'avais laissé un commentaire qui ne s'est pas enregistré?!
Il disait, merci pour cet éloge de l'araignée, si souvent décriée, si souvent malmenée. Depuis toute petite l'araignée est une amie fidèle. Je me souviens de Mathilde, une belle épeire qui m'a accompagnée longtemps dans le coin de la fenêtre de ma cuisine. Et aussi de Migalou, dans le coin de la douche de ma soeur qui partait en chasse chaque soir de mites pour la nourrir. Un jour, Migalou est parti en quête d'un mari, elle l'a ramené un soir et puis, soudain, tous deux ont disparu!!!
Merci pour elle, pour elles.
Sourire
J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce qu'on les hait ;
Et que rien n'exauce et que tout châtie
Leur morne souhait ;
Parce qu'elles sont maudites, chétives,
Noirs êtres rampants ;
Parce qu'elles sont les tristes captives
De leur guet-apens ;
Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre ;
Ô sort ! fatals noeuds !
Parce que l'ortie est une couleuvre,
L'araignée un gueux;
Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,
Parce qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit...
Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! plaignez le mal !
Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;
Tout veut un baiser.
Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie
De les écraser,
Pour peu qu'on leur jette un oeil moins superbe,
Tout bas, loin du jour,
La vilaine bête et la mauvaise herbe
Murmurent : Amour !
Victor HUGO
Enregistrer un commentaire