Extraits de la page Facebook «Vivre en Présence»
Voir les pensées, ne pas y adhérer, ou s'en décoller, puis les laisser partir, ici et maintenant, instant après instant...
Commentaire D'Arnaud Desjardins :
«Cette définition au premier abord inattendue est d'autant plus frappante qu'elle est si souvent contredite par la réalité quotidienne.
L'autre en face de moi, notamment dans la relation de couple, n'est pas toujours, nous le savons tous, serein, souriant, bien disposé à notre égard.
Il est momentanément la proie de son propre malaise. Observez avec quel génie destructeur notre propre réaction à son malaise peut nous amener à dire exactement la parole qu'il ne faudrait surtout pas dire, augmentant ainsi la crispation de l'autre. Mais comment pourrait-on, avec l'habileté de l'amour et l'intelligence du coeur, aider l'autre si nous ne sommes pas d'abord nous-mêmes totalement détendus, pacifiés, réconciliés ?
La compréhension profonde de cette phrase correspond au «Tonglen» des Tibétains : inspirer la négativité de l'autre, expirer la bénédiction.»
J'ajouterai que nous revenons encore une fois à la question posée par Daniel Morin:
«Êtes vous à l'aise ? Oui ou non.» Pour aimer l'autre, encore faut-il être parfaitement à l'aise et en paix...et nous sommes parfaitement à l'aise et en paix lorsque l'arrière-plan de peur a complètement disparu : la boucle est bouclée !
0 commentaires :
Enregistrer un commentaire