L'Éveil au prix fort ? Consultons donc, histoire de bien finir l'année, quelques commentaires à ce sujet...
Ce qu'en dit Alex Kimpe :
Le parcours classique est:
1) l'éveil
2) l'annoncer sur un blog ou un site
3) être invité ici et là
4) écrire un livre
5) être encore plus invité ici et là.
Le prix de participation à une activité organisé par l'éveillé est augmenté en fonction de sa popularité. C'est pour cela que je dis, ensemble avec Stephen Jourdain : «Parfois je pense que j'aurais mieux fait de fermer ma grande gueule!».
Ce qu'en dit Charles Coutarel :
1) l'éveil : vous vous retrouvez sur le cul ou cul par dessus-tête... et vous ne mouftez pas.
2)vous fermez votre gueule un bon moment le temps d'intégrer sinon on se fait lapider vite fait par tous les spirituels ou néo-spirituels du coin.
3) vous commencez à voir venir des personnes vers vous.
4) vous refusez de vous mettre dans ce guêpier.
5) vous acceptez finalement de vous y mettre.
6) vous créez un site web (à mon époque les blogs n'existaient pas).
7) vous êtes invités ici et là et la plupart du temps à vos frais.
8) vous commencez à faire attention à tout ce délire/déploiement.
9) vous commencez à prendre la juste mesure.
10) vous écrivez un livre (qui sera publié ou non).
11) vous rendez votre carte "d'éveillé".
12) vous restez tranquillement chez vous.
000) vous êtes peinards...
Une question posée par José Le Roy :
Pourquoi l'enseignement non duel n'est-il pas gratuit ?
Mon commentaire :
Un exemple que je connais bien est celui des trois ashrams successifs fondés par Arnaud Desjardins : Le Bost, puis Font d'Izière, enfin, Hauteville. Les séjours n'ont jamais été tarifés, chaque participant donnant librement ce qu'il lui est possible de donner. Seule la cotisation annuelle est fixe (140 €) et ce fut (et c'est toujours) un véritable challenge que de faire vivre ainsi une telle structure dans notre société...
Ma version du «tourisme spirituel» : pas besoin d'aller ailleurs que là où je suis...
Et le dernier mot, par Marol !