lundi 30 janvier 2012

Jeff Hawke : L'enfant substitué (14)





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samedi 28 janvier 2012

jeudi 26 janvier 2012

La (véritable) nature du parfum




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La plupart du temps, lorsque des personnes viennent humer une fleur, une rose par exemple, ils font deux choses : d'abord, ils identifient le parfum, (oh, ça sent la rose, aucun doute à ce sujet), ensuite, ils pensent, ou disent "ça sent bon"; et c'est tout, il s'en vont et oublient la rose.
Ainsi, ils n'ont pas vraiment senti quoi que ce soit, ils ont juste pensé à la rose et au parfum , en le qualifiant la plupart du temps d'agréable ou désagréable.
Mais si je veux connaître ce que le "sentir" est vraiment, quelle est la nature du "sentir", je vais garder mes narines grandes ouvertes tout contre la fleur et respirer le parfum pendant 15, 20 secondes ou plus, et voir/observer/ressentir en profondeur ce qu'il se passe. Après, mettons 30 secondes de pur "sentir", sans aucune pensée, je m'arrête et passe à autre chose. Pas de mots, pas de conclusion, juste l'instant présent et l'expérience complète, vivante du "sentir".


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C'est un bon exercice, parce qu'il est difficile de trouver des mots pour décrire ce genre d'expérience; si l'on observe une rose pendant 30 secondes, on pourra surement parler pendant 30 secondes au sujet de cette observation; par contre, si l'on respire le parfum d'une rose pendant 30 secondes, il va être bien malaisé d'en parler pendant 30 secondes...
Là où je vis, au printemps, je peux passer de la rose aux lys, puis au lilas pour terminer avec les iris : quatre parfum très différents, qui se résolvent en une unité, la véritable nature du "sentir".


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lundi 23 janvier 2012

Jeff Hawke : L'enfant substitué (13)







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samedi 21 janvier 2012

jeudi 19 janvier 2012

Les chevaux de bois de Heather Jansch







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lundi 16 janvier 2012

Jeff Hawke : L'enfant substitué (12)







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dimanche 15 janvier 2012

Betty - La Grande Joie






Louise

"Pendant 18 ans, j'ai pataugé dans le monde de la spiritualité, de l'ésotérisme et du nouvel-âge, en tant que numérologue, radiesthésiste et thérapeute en santé globale, au Québec et en France. J'ai toujours essayé de devenir plus que ce que j'étais : plus spirituelle, plus présente, plus consciente, plus tolérante, plus dévouée, plus évoluée... J'ai même essayé d'atteindre la 4e et la 5e dimensions. J'ai essayé de vivre la paix avec un grand P et j'étais certaine d'être une spécialiste du moment présent. Je travaillais pour l'ouverture du coeur (le mien et celui des autres), pour la Conscience et le mieux-être sur la planète. J'ai suivi de nombreux cours, visité des lieux sacrés, travaillé avec des êtres de lumière, des archanges, des maîtres. J'étais certaine d'avoir une mission importante sur la terre.

Et puis, après 18 ans, j'ai finalement réalisé que je tournais en rond. Je ne suis pas devenue plus que ce que j’étais, je n'ai pas atteint d'autres dimensions ni la paix permanente, pas plus que je n’ai réussi à vivre dans le moment présent. Pourtant, 18 ans de travail pour arriver à ça, ce n'est pas de la « p'tite » poutine! Même si je travaillais ardemment sur moi, ma vie, au niveau familial et financier, ne s'en trouvait pas mieux, bien au contraire. Mon rayonnement spirituel n’éliminait pas la guerre sur la terre et encore moins la pauvreté dans ma propre ville. Ce que j’avais supposément acquis spirituellement lors de mes formations ne m'a pas élevée comme je l'aurais souhaité. Avoir tous les êtres de lumière de mon bord n’a pas amélioré mes finances personnelles. Je ne comprenais pas pourquoi ça ne fonctionnait pas, moi qui mettais tant d'effort à m'améliorer et à améliorer la vie sur terre. J'étais une bonne thérapeute, dévouée, sincère et avec de bonnes intentions. J'avais suivi un grand nombre de formations et tellement travaillé sur moi durant tout ce temps afin de ressentir la descente des nouvelles énergies et d’accueillir la manifestation des êtres de lumière! J'ai tant souhaité atteindre la 4e dimension!

Finalement, à la fin 2007, je me suis retrouvée épuisée et devant un mur. Ma vie, à tous les niveaux, ne fonctionnait plus. Chose certaine, elle ne s'était pas améliorée de façon proportionnelle aux efforts mis. J'ai perdu la foi dans le concept appelé nouvel-âge. Désillusionnée, j'ai pleuré, j’ai crié, je suis tombée et j'ai abandonné.

Un mois plus tard, sans être à la recherche de quoi que ce soit, je me suis retrouvée devant un livre sur la non-dualité, qui décrivait clairement comment fonctionnait ce monde dans lequel je vivais, et que j'appelais l'univers. J'ai été foudroyée par cette découverte! J'avais trouvé pourquoi le nouvel-âge ne fonctionnait pas, pourquoi ma vie était devenue une recherche sans fin et, surtout, pourquoi cette quête spirituelle était finalement inutile. Après ce constat, une série d'événements se sont enchaînés. En mars 2008, j'ai fondé un groupe d'études sur la non-dualité, qui a rapidement pris de l'expansion. C'est au cours de ces réunions que Betty s'est présentée à moi avec un des participants, qui l'avait invitée à se joindre à nous. Betty est venue aux réunions à quelques reprises, et nous nous sommes immédiatement liées d'amitié. Durant cette période, elle ne m'a jamais mentionné qu’elle vivait « hors du rêve ». Je ne l'ai appris qu'un an plus tard, du même participant qui nous avait présentées. À ce moment-là, j’ai ressenti une pointe de colère envers Betty. Je n'arrivais pas à croire que, pendant tout ce temps, elle gardait le silence sur son état. Mais comme je ne lui ai jamais posé la question (enfin, c'est ce qu'elle m'a toujours dit!), elle ne voyait pas l'utilité de parler de ce sujet.

Par la suite, je l'ai invitée à prendre un café. Nous avons discuté pendant deux heures de sa vie hors du rêve. J'ai été foudroyée par son témoignage. Je ne pouvais pas croire qu'une éveillée habitait si près de chez moi, et que je la connaissais personnellement, comme une amie. Bref, cette rencontre fut assez déterminante pour que j'organise un premier satsang avec les contacts que j'avais déjà (groupe de non-dualité et clients thérapeutiques). En tant qu'organisatrice d'événements de formation et relationniste de presse, j'avais déjà l'expérience de l'organisation et des relations publiques. Ce satsang fut un succès instantané. Soixante-quinze personnes se sont présentées avec un ardent désir d'entendre Betty. Cela m'a donné l'élan pour donner suite à ces rencontres.

Mon travail actuel avec Betty résulte d'une alliance naturelle entre nous deux. Mes connaissances en relations publiques, mon travail d'organisatrice ainsi que les compétences développées lorsque j'étais thérapeute me permettent d'accompagner Betty dans ses témoignages. J’éprouve beaucoup de gratitude pour Betty et pour toutes les personnes qui me font confiance lors des ateliers."



Betty

"À l'automne 2008, en me promenant seule un soir, je me suis arrêtée tout à coup et j’ai fait un foudroyant constat : au plus profond de moi, je voyais que j’étais incapable de trouver la paix, car je n’étais pas équipée pour cela.

Mon cheminement spirituel, mes efforts et ma recherche d’expériences ne m’avaient amenée nulle part. J’étais totalement dégoûtée. Je me suis dit : « Je laisse tout tomber, advienne que pourra, je me fiche de n'être rien et seule. »

Je constatais qu’après de grandes souffrances inutiles, je me retrouvais dans un état neutre, comme dans un désert. Je n'étais ni bien ni mal, je refusais de me laisser atteindre par les pensées, mais je n’avais aucune résistance, je n’essayais pas de les repousser : « Vous existez les pensées! Parfait, faites votre travail : moi, je ne me sens plus concernée. » Je ne croyais plus en moi, j'étais glacée, prête à mourir.

Est-ce que l'éveil survient quand il y a une insupportable urgence dans l'appel, quand il y a acharnement? Je ne sais pas. L'année qui a précédé ce séisme, j'avais pourtant un franc désir d'absolu, mais je constate maintenant qu'il y avait une peur qui m'habitait : la grande peur de ne pas exister.

L’amour que je pensais à la base de tout, cet amour que je définissais à l’opposé de la haine alimentait cette peur. Elle s’immisçait partout : dans mes relations amoureuses, dans le dialogue avec mes filles, dans ma vie professionnelle.

Je voyais l’absurdité de ces situations au gré de mes expériences : avoir peur de ces choses qui devaient m’apporter le bonheur n’avait pas de sens. J’avais une réelle motivation à me libérer de cette peur qui engendrait de la douleur et de la souffrance, mais je ne voulais pas abandonner qui j'étais, je voulais continuer d’exister en tant que « moi ».

Après cette soirée où j’ai honnêtement lâché prise, je ne marchandais plus, j'accueillais le moment pour ce qu'il était, le laissant glisser sur moi, quelquefois interprété comme douloureux, quelquefois interprété comme joyeux, mais toujours acceptable, car il existait dans ce monde que je projetais moi-même. J’en ai donc pris l’inévitable et entière responsabilité.

Ce faisant, il ne restait qu’une soif d’inconnu, non identifié, intouchable, inqualifiable, qui s'étendait et créait de l’espace. La vie a répondu.
Mon témoignage est simple, accessible et sans but.

Je me suis créé une invitation à abandonner le monde instable de la forme et j’y ai répondu.
Reconnaître que l'on Est l'essence même de la Vie, c’est vivre en permanence la Paix, comme les fleurs, sans rien attendre, sans rien demander.

La Conscience est intemporelle, non individuelle et ne subit pas de processus évolutif : elle EST! C’est ce que nous sommes tous!"


En savoir plus : La Grande Joie






samedi 14 janvier 2012

lundi 9 janvier 2012

Jeff Hawke : L'enfant substitué (11)







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samedi 7 janvier 2012

jeudi 5 janvier 2012

National Geographic 2010



Ki



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lundi 2 janvier 2012

Jeff Hawke : L'enfant substitué (10)





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