jeudi 30 juin 2016

La joie du Scarabée




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"La joie du Scarabée"



mercredi 29 juin 2016

Anthony de Mello "Quand la conscience s'éveille"






«La spiritualité, ce n'est pas de savoir ce que vous voulez, mais de comprendre ce dont vous n'avez pas besoin.» (Anthony de Mello)



(Si la case "CC" n'est pas activée (en rouge), cliquer dessus pour avoir les sous-titres en français)


mardi 28 juin 2016

Mignonne, allons voir si la rose...








Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vêprée,
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.





Las ! Voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las ! Ses beautés laissé choir !
Ô vraiment marâtre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !






Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté
(Pierre de Ronsard)



Cliquer sur les images pour ouvrir le diaporama haute résolution




FAQ : Qu'est-ce qu'un «pointeur» ?







Plutôt que "point de vue", le mot "pointeur" est plus adéquat : ce qui est pointé peut être une même chose, alors que la manière de le pointer change. Le doigt qui montre la lune peut être gros, mince, velu, ridé, long, court, etc..cela ne change pas la lune...




J'appelle donc "pointeur" tout concept intellectuel utilisé par la conscience pour se représenter elle-même (ou une part d'elle même) à elle-même.




Mais cette belle définition, spontanément auto-référentielle, n'est elle-même qu'un pointeur qui pointe vers lui-même. Tous les mots, toutes les constructions verbales sont une gigantesque collection de "doigts" montrant tous quelque chose, mais ne sont pas cette chose qu'ils montrent : le mot n'est pas l'objet, la carte n'est pas le territoire. (Alfred Korzybski)




Et les mots "objet" et "territoire" sont à leur tour des pointeurs : voyez vous où je veux en venir...






lundi 27 juin 2016

Le «Grand je ne sais pas» - Le Funambule









L'esprit du funambule
Tout là-haut dans le ciel
Immobile éternel
N'avance ni ne recule

Seul son mouvement
Témoigne de sa danse
Et de son pas si lent
Impose le silence

Ainsi nous sommes ici
A chaque instant passé
A marcher sans bouger
Sur ce fil infini

Déroulé sous nos pieds
Pour orienter nos vies
Vers ce rien qui nous lie
A son unicité

Il bouscule nos rires
Quand nous peinons à dire
Ce qui ne parle pas
En désignant la voie

Et nous découvre enfants
Balbutiants et fébriles
Quand tout semble futile
En ce sublime instant

Alors surgit la grâce
De faire un dernier pas
Pour suivre l'ultime trace
Le «grand je ne sais pas»
LM


Le Funambule




Le «Grand je ne sais pas»






dimanche 26 juin 2016

Vivre en Présence n°44 : Arnaud Desjardins et Swami Prajnanpad (2)








Extraits de la page Facebook «Vivre en Présence»




Voir les pensées, ne pas y adhérer, ou s'en décoller, puis les laisser partir, ici et maintenant, instant après instant...





Commentaire D'Arnaud Desjardins :

«Cette définition au premier abord inattendue est d'autant plus frappante qu'elle est si souvent contredite par la réalité quotidienne.
L'autre en face de moi, notamment dans la relation de couple, n'est pas toujours, nous le savons tous, serein, souriant, bien disposé à notre égard.
Il est momentanément la proie de son propre malaise. Observez avec quel génie destructeur notre propre réaction à son malaise peut nous amener à dire exactement la parole qu'il ne faudrait surtout pas dire, augmentant ainsi la crispation de l'autre. Mais comment pourrait-on, avec l'habileté de l'amour et l'intelligence du coeur, aider l'autre si nous ne sommes pas d'abord nous-mêmes totalement détendus, pacifiés, réconciliés ?
La compréhension profonde de cette phrase correspond au «Tonglen» des Tibétains : inspirer la négativité de l'autre, expirer la bénédiction.»

J'ajouterai que nous revenons encore une fois à la question posée par Daniel Morin:
«Êtes vous à l'aise ? Oui ou non.» Pour aimer l'autre, encore faut-il être parfaitement à l'aise et en paix...et nous sommes parfaitement à l'aise et en paix lorsque l'arrière-plan de peur a complètement disparu : la boucle est bouclée !







samedi 25 juin 2016

Dialogue de roses




roses 01


roses 02


roses 03


roses 04


Quand une rose rencontre une autre rose, que se racontent-elles ? Des histoires de fleur, sans aucun doute...d'où ce dialogue imaginaire transposé en musique.




vendredi 24 juin 2016

lundi 20 juin 2016

Respirer les étoiles








C'est la nuit, tout est calme, on pourrait presque entendre respirer les étoiles. Dans un coin de la pièce, il y a un piano, et derrière ce piano, un musicien qui s'installe et se met à jouer. Les notes qui s'égrènent sereinement ont des accents de blues, car si ce qu'il improvise n'est pas, quant à la forme, un «vrai» blues, ça l'est indéniablement quant à l'esprit; voici donc Lilou's blues...







Les mots s'y plaisent, en noir et blanc..
Ils décrochent une à une les lettres
Pour les déposer entre les touches

C'est alors que l'étoile commence sa respiration
De plus en plus large et puissante
Jusqu'à tout fondre en une seule note.

Lise






Michael Mantler : The Hapless Child
















dimanche 19 juin 2016

Eveil Orange




orange 02


- Que faire pour atteindre "l'éveil" ?
- Je vous suggère d'essayer de souffler dans la trompette de votre question par l'autre bout. (Stephen Jourdain)

orange 01



samedi 18 juin 2016

L'Aristoloche Clématite









Dans la rubrique "Comment aimer ses ennemis", voici un petit article sur cette envahisseuse des jardins potagers, donc, à priori, une plante "ennemie", que l'on peut arracher à tour de bras et qui revient aussi sec quelques semaines plus tard : ses rhizomes courent profondément dans le sol, il est à peu prés impossible de les détruire, il faut donc se faire une raison et surveiller ses plantations! Et c'est qu'elle pousse vite, l'Aristoloche, pas besoin de l'arroser, une résistance à toute épreuve, pas difficile en ce qui concerne la qualité du sol, elle pousse partout, jamais malade, bref, une certaine perfection!

Bien entendu, je n'utilise ni round-up, ni autre chimie dévastatrice, juste la gouge et mes petites mains de jardinier. Alors, pour rendre tout de même un hommage à cette prédatrice, voici un diapo de quelques photos qui la rendent nettement plus aimable...




En prime, cet article sur notre nouvelle amie, trouvé dans "Secrets et vertus des plantes médicinales" (Sélection du Reader's digest).    

«Aristolochia Clematitis (Sarrasine, Aristoloche des vignes, Poison-de-Terre, Ratelaire), Aristolochiacées: 


En façonnant les fleurs jaune d'or de l'aris­toloche, la nature a réalisé un redoutable piège : à peine entrés dans la corolle, les insectes glissent sur l'enduit cireux qui en garnit l'intérieur et sont empêchés de remon­ter par une barrière de poils. Plus tard, lorsque la fleur se fane, les poils se des­sèchent et les prisonniers, saupoudrés de pollen, sont libérés et peuvent dès lors assurer la fécondation. Plante vivace qui aime la chaleur et les sols calcaires, elle se trouve fréquemment dans les vignobles de la région méditerranéenne où elle se reconnaît à ses grandes feuilles vert tendre en forme de coeur et à son odeur très nau­séabonde.   Plusieurs espèces d'aristoloches, déjà décrites dans l'Antiquité, ont été long­temps employées à cause de leur action stimulante pour activer l'accouchement et en faciliter les suites, d'où leur nom : aristos, excellent, et lokia, accouchement. Mais leurs propriétés astringentes et vul­néraires les ont fait utiliser en médecine jusqu'au XVème siècle, et jusqu'à nos jours dans les campagnes.  Aujourd'hui, on em­ploie prudemment sa racine séchée car elle est toxique à l'état frais tant pour l'homme que pour l'animal.»    Maligne, l'Aristoloche ! Alors, si vous en rencontrez dans votre jardin, ne lui en voulez pas, surtout n'en mangez pas, et accordez lui un regard attendri plutôt que courroucé, avant de l'arracher!