lundi 28 janvier 2013

Un lundi en douceur...















Jeff Hawke : Le fils prodigue (17)











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samedi 26 janvier 2013

lundi 21 janvier 2013

Jeff Hawke : Le fils prodigue (16)










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samedi 19 janvier 2013

lundi 14 janvier 2013

Jeff Hawke : Le fils prodigue (15)







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dimanche 13 janvier 2013

« Sortir de sa cachette » . Par Adyashanti







                                                          -A la clé, il y a la sincérité-

Êtes vous totalement sincère vis à vis de vous même ? pouvez vous aborder cet espace exempt de tout blâme, de tout jugement, du « je devrais » ou du « je ne devrais pas » ? Êtes vous capable d’aborder cet espace de formidable candeur ou vous ne fuyez rien qui , en vous, demeurerait conflictuel ?Pouvez vous vous servir de la perception de la réalité pour éviter un aspect moins que libérateur ? Ce n’est qu’une question de sincérité. Je l’ai expliqué déjà, il ne s’agit pas d’un programme de croissance personnelle. Une fois que vous approchez ce degré de sincérité et d’honnêteté dont je parle, vous constatez que celles çi sont la manifestation de la nature absolue de L’Etre. A priori, se monter d’une telle franchise envers soi même n’est pas aisé. Vous remarquerez peut être en vous des choses que vous préférez ne pas voir, certaines tendances qui contredisent apparemment ce que vous avez réalisé. Néanmoins voilà ou l’éveil évolue ; il se meut vers et au sein de ce qui n’est pas éveillé. Être sincère, c’est consentir à ce mouvement qui survient si vous êtes vrai envers vous même. Sortir complètement de sa cachette, accepter de mettre en lumière chaque point de fixation, Tout ce qui entraîne la dualité, permet de progresser au cours de cette étape du parcours. Peu a peu, votre cœur s’ouvre, votre conscience se déploie, vous vous épanouissez à des niveaux auparavant inconcevables. Ces niveaux transcendent la nature humaine, mais résident aussi par inhérence au sein de celle-ci, car il n’y a pas de dualité entre l’être humain et l’être divin en vous.(...)






A la clé, il y a la sincérité. Il faut acquiescer, vouloir tout percevoir. Ainsi, vous Verrez effectivement tout. En effet, après l’éveil, les évènements et les circonstances extérieures ont moins tendance à nous ébranler. Mais il est également vrai que nous prenons peu à peu conscience de nos modes de comportements qui vont à l’encontre de ce dont nous avons pris conscience. Si nous entretenons une fausse conception de l’illumination selon laquelle il s’agit d’un état de paix, de bonheur, de félicité et de liberté, nous sommes enclins à éluder ou a transcender ces domaines de notre vie qui sont dysfonctionnels. Tôt ou tard cependant, en devenant plus éveillés, nous sommes poussés à affronter et à gérer ces aspects que nous esquivions, ou nous sommes moins que pleinement conscients. J’ai constaté qu’une une foule de gens sont terrifiés quand ils comprennent ou les conduit ce mouvement vers l’éveil, qu’ils seront contraints d’être exceptionnellement honnêtes, vrais , et de sortir de leur cachette. C’est contraire à la notion d’éveil comme transcendance de l’existence, comme « sanctuaire intérieur » ou nous pouvons nous soustraire à la destinée comme elle est. Bien entendu, l’éveil est tout à l’opposé. C’est plutôt une condition ou nous sommes en mesure d’affronter notre vie précisément telle qu’elle est. Plusieurs redoutent cette étape du processus, car elle exige de sortir de sa cachette sur tous les plans. Bon nombre craignent de laisser la vérité s’insinuer dans leurs rapports- familiaux, amicaux, intimes ou conjugaux- Il est plus facile d’éluder la vérité, de dissimuler les schémas dysfonctionnels. (...) En définitive, on constate que l’illumination authentique et vraie ne permet pas de se dérober à quoique ce soit. En effet, la perspective éveillée rend difficile, voire impossible, de se détourner de quelque aspect de la vie. Après l’éveil, plusieurs personnes sont donc confrontées à des schémas inconscients. Certaines découvrirons même que des changements dans leur rapports avec les autres et dans leur mode de vie s’imposent. 






C’est un aspect terrifiant du processus, car, soudain, nous ne nous cachons plus de nous même. Nous nous interrogeons : « ma relation amoureuse survivra-t-elle à cela » ? « Sera-t-elle heureuse » ? » Mon amant me quittera-t-il » ? « Mon environnement de travail, mon rapport avec mon patron -ou avec qui que ce soi- seront-ils sains ou se transformeront-ils de manière inattendues » ? Par nature les êtres humains redoutent le changement. Si nous y aspirons, il est toutefois porteur d’inconnu. Nous ne savons jamais quelle en sera l’issue. C’est toutefois un aspect important du processus menant à l’éveil parfait. Nous devons sortir de notre cachette et affronter notre destinée telle qu’elle est. « Cette relation me comble-t-elle, se fonde-t-elle sur la vérité ?» ? 
Elle n’est pas forcément idéale ou parfaite. Ce qui importe, c’est de savoir si cette relation se fonde sur l’honnêteté, la franchise et l’intégrité: « Qu’est ce qui nous attache à l’autre exactement ? Qu’est ce qui nous rapproche ? Notre rapport se fonde-t-il sur la notion que l’autre est notre propre moi, d’une même nature que nous ? Nos actes s’inspirent ils de cette prise de conscience ? Consentons nous à affronter les peurs qui font surface ? » C’est chose reconnue, la majorité des gens craignent le changement. Nous redoutons que le fait de sortir de notre cachette n’aliène un amant, un ami, un copain. En vérité tout est possible : nous ne savons jamais.(...)






Au bout du compte tout se ramène à la vérité. Il s’agit pour vous d’être vrais en tout, sur tous les plans de votre être. Manquer d’honnêteté envers les gens, à l’égard des situations, c’est entraver l’expression de qui vous êtes. Pour finir, il faut voir que la vérité est en soi le bien suprême , l’expression et la manifestation de l’amour. Ultimement, la vérité et l’amour sont identiques : ce sont les deux faces de la même pièce. La vérité est impossible sans l’amour, l’amour est impossible sans la vérité. L’éveil exige une transformation de votre vie intérieure et extérieure. Ne croyez pas que cette transformation aboutira à une existence sans faille, à l’emploi idéal, au copain extraordinaire , au mariage idyllique ou à l’amitié rêvée. Il ne s’agit pas de perfection , mais de complétude. Si vous consentez à être vrai et à donner libre cours aux événements, un sentiment d'harmonie s’élèvera; l'écart entre ce que vous êtes en tant qu'être humain et votre réalisation diminuera. Un continuum homogène s'installera entre la prise de conscience et l'expression, entre l'éveil et son actualisation...


Adyashanti (La fin de votre monde)





samedi 12 janvier 2013

lundi 7 janvier 2013

Karlfried Graf Dürckheim : Au delà du nom




SOIR 01

Ce qui m'a surpris pendant mon séjour au Japon, c'est la présence du divin dans tout ce que vous rencontrez. Dans le shintoïsme, tout est Kami, tout est dieu. Il y a une divinité pour chaque arbre. Au point que l'on découpe le toit d'un temple pour ne pas déranger la croissance de l'arbre. Il y a même une divinité pour le petit coin... !
Mais n'est-ce pas vrai pour nous aussi ? C'est notre façon de toucher un morceau de bois qui en fait l'expres­sion du divin. Il suffit de donner le temps à la vie qui anime toutes choses de se faire sentir.


fleur

Nous passons trop vite à côté d'une fleur, à côté d'un arbre. Oh, la belle fleur !... oh, le bel arbre !... et déjà nous avons repris notre promenade ! Il nous faut éveiller le don de demeurer, de rester dans une situation où nous sentons, nous entendons, nous voyons.
Par exemple, vous êtes à la campagne : au loin est une forêt, proche de vous une ferme, un paysan. Ce qui est curieux, c'est que nous avons un nom pour tout ce que nous voyons ! Imaginez-vous la situation dans laquelle vous n'avez pas un nom pour tout ce que vous voyez. Ce qui est la situation de chaque enfant. Que se passe-t-il si vous n'avez pas de concept ? C'est assez effrayant d'imagi­ner cette situation.


montagne

Imaginez un Hollandais qui va à la montagne pour la première fois de sa vie. Au détour d'un chemin, le voilà face à trois immenses choses. Il est tout à la fois émerveillé et craintif. Arrive le guide qui dit : « Ça, c'est la Jungfrau ; ça, c'est le Münch et ça, c'est l'Eigger. » Avec chaque nom prononcé, cette entité immense semble reculer et le fait d'avoir un nom pour ces êtres enlève une grande part de l'émerveillement et de la peur. Mais en même temps s'efface le mystère présent dans ce que nous rencontrons.


foret

Imaginez pour un instant qu'étant dans une forêt vous n'ayez plus de noms pour ce que vos yeux rencontrent, pour ce que vos oreilles entendent, pour ce que sent votre peau. Qu'est-ce que vous rencontrez ? Qu'est-ce que c'est ça ? Ce n'est pas un ça, puisque vous n'avez pas de concept à votre disposition, mais vous rencontrez une vie extraordinaire qui vous fait frissonner. Et dans ce frisson c'est vous-même que vous rencontrez d'une façon extraor­dinaire. Étant ainsi en vous-même dans un sens très profond et en deçà ou au-delà de tout concept, c'est le divin que vous rencontrez. C'est dans cette solitude, dans ce silence par rapport aux concepts que le divin, qui toujours nous cherche, nous trouve ! Chaque méditation est l'effort d'entrer dans cette solitude, dans ce silence.


SOIR 02

Dans la notion de solitude, il faut voir deux choses : ce côté de l'être humain qui cherche le dialogue. C'est, d'une façon très naturelle, la recherche de l'autre en face duquel je me sens en sécurité. Face à l'autre je me sens bien, et pour un moment un peu plus moi-même; cet autre côté où il n'y a pas l'autre en tant que vis-à- vis, mais une présence intérieure.
Karlfried Durckheim, "Le centre de l'être" (propos recueillis par Jacques Castermane)



Jeff Hawke : Le fils prodigue (14)







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samedi 5 janvier 2013