jeudi 31 août 2017

Arc-en-ciel






Souvent, entre pluie et soleil, vient se glisser un arc-en-ciel, tout comme dans cette musique, plus vraiment musique de pluie, pas encore musique ensoleillée, alors pourquoi pas musique d'arc-en-ciel...




Entre terre et ciel
quand les nuages
et le soleil
jouent avec nous ..
Légères
comme un clin d'œil
tes notes
chantent la vie
Lise







mercredi 30 août 2017

Nuages




C'était en septembre 2008...



J'ai rassemblé sous ce titre générique quelques unes des improvisations au piano postées sur ce blog au fil du temps, pour le plaisir de tous...




samedi 26 août 2017

Ce qui est Est




achillée


La seule attitude inconditionnelle possible à l'humain est la non discussion absolue de ce qui est déjà là (Daniel Morin, Eclats de Silence)

Ce qui est Est

Nous ne souffrons que lorsque nous croyons une pensée qui conteste ce qui est.
Lorsque l’esprit est parfaitement clair, ce qui est est ce que nous voulons. Si vous
voulez que la réalité soit différente de ce qu’elle est, vous pourriez tout aussi bien
essayer d’apprendre à un chat à aboyer. Vous pourriez essayer et réessayer, et le
chat finira par vous regarder en faisant « Miaou ». Vouloir que la réalité soit
différente de ce qu’elle est est futile.
(Byron Katie, Aimer ce qui est)

Le seul problème - et il n'y en a pas d'autre - est la demande d'impossibilité; et il n'existe qu'une seule demande d'impossibilité : vouloir autre chose à la place de celle qui est déjà là. (Daniel Morin, Eclats de Silence)

Et pourtant, si vous y faites attention, vous remarquerez que vous avez ce
genre de pensées des douzaines de fois par jour. « Les gens devraient être plus
aimables. » « Les enfants devraient être sages. » « Mon mari (ma femme) devrait
être d’accord avec moi. » « Je devrais être plus maigre, ou plus beau (belle), ou
avoir plus de succès. » Ces pensées sont des façons de vouloir que la réalité soit
différente de ce qu’elle est. Si vous trouvez cela déprimant, vous avez raison. Tout
le stress que nous ressentons est dû au fait de contester ce qui est.
Les personnes qui viennent de découvrir Le Travail me disent souvent, « Mais
je vais perdre tout pouvoir si j’arrête de contester la réalité. Si j’accepte
simplement la réalité, je vais devenir passif. Je risque même de perdre toute envie
d’agir. » Je leur réponds par une question : « Pouvez-vous absolument savoir que
c’est vrai ? » Qu’est-ce qui donne le plus de pouvoir ? « Je n’aurais pas dû perdre
mon travail » ou « J’ai perdu mon travail ; que puis-je faire maintenant ? »
Le Travail révèle que ce que vous pensez qui n’aurait pas dû arriver, aurait dû
arriver. Cela aurait dû arriver puisque c’est arrivé, et aucune pensée au monde ne
peut rien y changer. Ceci ne veut pas dire que vous l’excusiez ou l’approuviez.
Ceci veut simplement dire que vous pouvez voir les choses sans résistance et sans
la confusion liée à votre combat intérieur. Personne ne veut que ses enfants soient
malades, personne ne souhaite avoir un accident de voiture ; mais lorsque ces
choses là arrivent, comment s’y opposer mentalement peut-il être aidant? Nous
savons faire mieux que cela, et pourtant nous le faisons, faute de savoir comment
arrêter.
Je suis amoureuse de ce qui est, non parce que je suis une personne spirituelle,
mais parce que cela fait du mal quand je conteste la réalité. Nous pouvons savoir que la réalité est bonne telle qu’elle est, parce que lorsque nous la contestons, nous faisons l’expérience de la tension et de la frustration. Nous ne nous sentons alors ni naturels ni équilibrés. Lorsque nous cessons de contester la réalité, l’action devient simple, fluide, bienveillante et sans peur.
(Byron Katie, Aimer ce qui est)

L'acceptation de ce qui est ou ce qui a été n'est pas la garantie d'un état agréable. Mais l'énergie du désir impossible à réaliser est transférée en désir possible, c'est à dire : "Compte tenu de ce qui a été ou ce qui est, qu'est-ce que je peux faire ?"
(Daniel Morin, Eclats de Silence)



vendredi 25 août 2017

mercredi 23 août 2017

L'action juste






L'action juste ( par Claudette Vidal)

"L’action juste procède de l’amour ; elle est engendrée par l’amour et diffuse l’amour. Elle est le lien entre le Créateur et sa création, une pure expression divine. Sans action, il n’y a pas de création. L’action qui émerge de l’ego est engendrée dans la souffrance, contient de la souffrance et y conduit. L’action juste conduit au divin. L’action juste n’est pas le résultat de tergiversations ou de manipulations psychologiques ; elle émerge de l’Unité. C’est l’énergie du Coeur versus celle du mental si couramment utilisée."

Source : Eveil Spirituel









mardi 22 août 2017

lundi 21 août 2017

Vivre en Présence n°52 : Propos sur l'Éveil









Extraits de la page Facebook «Vivre en Présence»















Cliquer sur les images pour les lire en mode plein-écran.



«Si vous ne pouvez pas accepter ce que vous faites ni y prendre plaisir, arrêtez-vous. Sinon, cela veut dire que vous ne prenez pas la responsabilité de la seule chose dont vous pouvez vraiment prendre la responsabilité et qui est également la seule chose qui importe vraiment, c'est-à-dire votre état de conscience. Et si vous ne prenez pas la responsabilité de votre état de conscience, vous ne prenez pas non plus la responsabilité de votre vie.»
Eckhart Tolle







samedi 19 août 2017

Entre Terre et Ciel


Un souvenir du mois d'août 2011...








vendredi 18 août 2017

Ombre et Lumière














«I'll Find My Way Back» (J J Cale)



Un souvenir d'Août 2013...




Tom Raggs rend hommage au chanteur-guitariste américain J.J. Cale récemment disparu en reprenant sa chanson : "I'll Find My Way Back" à la fête d'Espériés (en Cévennes) le 12 aout 2013. (Ici en répétition.) Au clavier Michel Tardieu.






jeudi 17 août 2017

Eckhart Tolle & co : Présence










«Observez n'importe quelle plante ou n'importe quel animal et laissez-lui vous enseigner ce qu'est l'acceptation, l'ouverture totale au présent, l'Être. Laissez-lui vous enseigner l'intégrité, c'est-à-dire comment ne faire qu'un, être vous-même, être vrai. Comment vivre, mourir et ne pas faire de la vie et de la mort un problème.


J'ai vécu avec plusieurs maîtres zen : c'étaient tous des chats. Même les canards m'ont enseigné d'importantes leçons sur le plan spirituel. Le seul fait de les regarder est une méditation en soi. Ils flottent si paisiblement de ci, de là, bien avec eux-mêmes, en étant totalement dans l'instant présent, dignes et parfaits comme seules les créatures dépourvues de mental peuvent l'être. À l'occasion, pourtant, deux canards auront une prise de bec, parfois pour aucu­ne raison apparente ou parce que l'un d'eux a empiété sur le territoire de l'autre. L'altercation ne dure en général que quelques secondes, et ils se séparent, nagent dans des directions opposées et battent vigoureusement des ailes à quelques reprises. Puis ils reprennent leur paisible promenade sur l'eau comme s'il n'y avait jamais eu de bataille. Quand je les ai vus faire pour la première fois, j'ai soudainement compris que, en battant des ailes, ils se débarrassaient d'un surplus d'énergie, empêchant ainsi celle-ci de rester emprisonnée dans leur corps et de se transformer en négati­vité. Il s'agit là de sagesse naturelle, et c'est facile pour eux de l'appliquer parce qu'ils n'ont pas un mental qui maintient inutile­ment le passé en vie pour pouvoir en tirer une identité.»
(Le pouvoir du moment présent, chapitre 9, p. 180/181)





«Il s'agit là de sagesse naturelle, et c'est facile pour eux de l'appliquer parce qu'ils n'ont pas un mental qui maintient inutile­ment le passé en vie pour pouvoir en tirer une identité»

C'est en regardant mon chien , heureux de ce qu'il avait dans le moment où il l'avait , que j'ai compris qu'il était plus présent que moi qui cherchais à l'être..

et depuis j'apprends en compagnie des chats qui ne me parlent que de ce qui est là..
un chat ne se couche, détendu, qu'auprés de celui qui est assez calme pour acueillir sa confiance ..»
(Lise)









Vivre en Présence, c'est savoir intuitivement que je n'existe que concrètement, immédiatement: que MAINTENANT. (Adapté d'un aphorisme de Stephen Jourdain)





mercredi 16 août 2017

Rétrospective : Gérard Manset






Une compilation de tous les articles paru sur ce blog au sujet de Gérard Manset.





Gérard Manset, né le 21 août 1945 à Saint-Cloud, est un auteur-compositeur-interprète, peintre, photographe et écrivain français. Le grand public le connaît généralement plus pour son œuvre musicale que pour ses autres facettes artistiques. (Suite sur Wikipedia)
 
 
Voici quelques chansons de son premier album, paru en 1968.






Animal on est mal




La toile du maître




Lorsque en 1970, Gérard Manset publie son deuxième album, "La mort d'Orion", alors que je n'étais pas très friand de chanson française, là, ce fut le choc : ce n'était plus de la chanson, c'était de la musique, chantée par une voix vite devenue familière, avec en plus des texte poétiques et mystérieux, qui s'imprégnaient à merveille dans mes jeunes neurones avides de nouveauté!
J'ai choisi le premier titre de la seconde face (hé oui, en ce temps là, les disques vinyls avaient deux faces...), "Vivent les Hommes", un morceau lent et subtil, reflétant à merveille l'univers si particulier du chanteur et sa façon à lui de dire qu'il aime le genre humain.




Toujours extrait de "La mort d'Orion", voici l'une des plus étranges musiques de Gérard Manset, Le paradis terrestre.





"Ce troisième album de Manset est devenu un mythe pour les happy-fews connaissant l’artiste et sa production. Cet opus sans nom, vendu si peu à sa sortie, n’a jamais eu les honneurs d’une réédition et est aujourd’hui quasi-introuvable"
Lire l'article complet sur kultura.
J'ai choisi de vous faire découvrir la chanson qui occupait la deuxième face du vinyl, Jeanne, morceau étiré dans le temps, semblant ne jamais vouloir se terminer, comme si Gérard Manset avait eu besoin de répéter inlassablement les mêmes motifs pour transmettre enfin son message, sa poésie, sa musique.


Jeanne

Quand elle revint chez les siens
Les gens l'attendaient sur le port
Buvant le vin des musiciens
Entourés d'hommes et de chiens
Fidèles aux longs cordages
Et qui tenaient debout leurs fusées
On lui mit autour du cou
La dent du dernier cheval mort
Qu'on avait amené chez nous
Et dont on dit qu'il bouge encore
En elle-même, au fond du puit
Du temps qui s'est passé depuis
Alors autour des barques folles
Les flammes rouges montent du sol
Et devant l'évêque de Meaux
On parle d'elle à demi-mot
On dit de Jeanne revenue
Rendant au ciel sa lame nue
Que chaque démon qu'elle abat
C'est celui qu'elle avait mis bas
Quand elle revint chez les siens
Les gens l'attendaient sur le port
Fumant l'herbe des magiciens
Jouant sur des violons anciens
Au creux de leur âme s'envole
La chanson de Jeanne la folle
On dit que Jeanne est revenue
Que c'est le démon toute nue
Et devant l'évêque de Meaux
On la condamne à demi-mot
A côté d'eux, la Marne roule
Et, de son écharpe, elle enroule
Magiciens sans cérémonie
Qui montent le creux de son lit
Alors, tout est bien
Et, de la Marne au Rhin
Les hommes et les chiens
Tout le long du canal
Suivent Jeanne au bûcher bancal
Quand elle revint chez les siens
Vivante et tous les autres morts
Il s'en trouvait peut-être bien
Qui l'attendaient, qui l'aiment encore
Au fond du puits volent les cendres
Où l'on voit son âme descendre
On dit que Jeanne reviendra
Portant sa tête dans un drap
Autour des barques qu'on a mises
Montera l'eau de la Tamise
Et chanteront les vagues bleues
Crachant des anges comme il pleut
Des faux, des fourches et des pieux
C'est pour le jugement de Dieu
Et chanteront les vagues bleues
Crachant des anges comme il pleut
Des faux, des fourches et des pieux
C'est pour le jugement de Dieu
Et chanteront les vagues bleues
Crachant des anges comme il pleut
Des faux, des fourches et des pieux
C'est pour le jugement de Dieu.