mardi 27 septembre 2016

Ramesh Balsekar, il y a sept ans déjà...





Trouvé sur cette page, le témoignage de Wayne Liquorman:

Chers Amis,

C'est avec un coeur lourd que je vous écris pour vous dire que notre cher Ramesh nous a quitté ce matin à 9 heures, à son domicile, à Bombay.

Ramesh était véritablement un être extraordinaire. Sa vie réussie de banquier, d'auteur et d'enseignant spirituel a directement enrichi la vie de dizaines de milliers de personnes.

Ma rencontre avec Ramesh a été un moment décisif de ma vie, comme je suis sur que cela le fut pour beaucoup d'entre vous qui lisez ce message. Son esprit généreux, ouvert, sa présence pleine d'amour, et sa Compréhension spirituelle ont fait de lui l'un des véritables grands Sages du 20ieme siècle. Nous sommes véritablement béni de l'avoir connu, ... que ce soit en personne ou à travers son Enseignement.

Ramesh vit toujours. Bien que son corps retournera aux éléments cet après-midi, son esprit continuera de vivre à travers ses livres, et dans le coeur de nous tous qui l'avons connu et aimé.

Il y a vingt-deux ans, Ramesh est entré dans ma vie. Aujourd'hui, son corps quitte la vie. D'avoir pu cheminer auprès de lui toutes ces années durant, et d'avoir pu m'incliner à ses pieds a été pour moi la plus grande des bénédictions dans cette vie. Ce qui me manquera, c'est de ne plus pouvoir m'asseoir avec Ramesh, regarder un match de cricket avec lui, ou partager du chocolat, ou rire ensemble de plaisanteries qu'il lisait dans les journaux. Ce n'est pas la grandeur de l'homme qui me manquera le plus... sa grandeur demeure intacte malgré sa mort... ce sont les petites choses, les choses de la vie.

Beaucoup d'entre vous partageront avec moi la peine de la perte d'un être cher. Si vous prenez un moment pour considérer calmement cette peine, vous pourrez voir en elle le miracle de la Vie elle-même. Si cela se produit, ce sera réellement la Grâce du Gourou.

Avec beaucoup d'amour,

Wayne Liquorman (27/09/2009)


Un court extrait du livre de Satyam Nadeen, "De la prison à l'éveil", où l'auteur témoigne de l'influence décisive qu'a eu l'enseignement de Ramesh Balsekar sur son propre éveil.

Aussi étrange que cela me soit apparu à l'époque, un an environ après avoir entamé mon séjour à la pri­son du comté, j'ai été frappé sans crier gare par un sou­dain intérêt pour la lecture des oeuvres de Ramana Maharshi, un nom mentionné par Rajneesh, appartenant à un lointain passé. Au cours de l'année précé­dente, j'avais écouté plusieurs centaines de bandes d'entités médiumniques telles que Ramtha, Seth, Abra­ham, Lazare, Emmanuel, Bartholomé (mon favori), et d'innombrables maîtres « ascendants », tels Sananda et Ashtar. Alors, voyez-vous, il était tout à fait incongru à l'époque que je me mette à réclamer Ramana. Aux livres de Ramana, mon ami joignit un exemplaire de "I Am That" de Maharaj Nisargadatta, et les deux tomes de "Wake Up and Roar" de Poonjaji. Fondamentalement, tous ces gens sont issus de la tradition spirituelle de l'advaita vedânta, ou non-dualisme, et maintiennent un cap dis­cursif plutôt abrupt et direct le long de cet axe. C'était assurément intéressant. Je pris plaisir à l'époque à lire et relire leurs oeuvres, car il y avait là quelque chose qui m'interpellait.
Mais ce fut un certain Ramesh Balsekar qui réellement me liquida pour de bon. Un livre de ce studieux disciple de Nisargadatta m'est tombé entre les mains un an plus tard, une fois encore tout à fait fortuitement, après avoir lu les autres camarades advaitins. Il ne dit rien de différent de ce que disent ses copains, mais il le dit avec Grâce, en une seule phrase, qui m'a atteint droit au coeur intuitif. Ses maîtres m'avaient déjà donné à digérer quelques morceaux de choix de l'advaita, qui avaient mis un an à me transper­cer jusqu'au coeur, accompagnés de nombreux mantra, comme le questionnement « Qui suis-je ? », et voilà ! La foudre a frappé en plein dans le mille. Tout ce que disait Ramesh dans son chapitre d'ouverture c'était « Cons­cience (Source — Tout Ce Qui Est — Dieu) est tout ce qu'il y a. » OUAH ! ! ! Il le dit et je pouvais réellement le voir, le savoir, m'y embraser et commencer à le vivre. (pp 26-27)