dimanche 10 septembre 2017

La quiétude (par Eckhart Tolle) et les papillons




papillon


La quiétude

«Il a déjà été dit que la quiétude est le langage de Dieu et que toute interprétation autre que celle-ci était fausse. C'est en fait un terme pouvant remplacer celui de paix. Quand nous devenons conscients de la quiétude dans notre vie, nous sommes reliés à la dimension intemporelle et sans forme en nous, à ce qui est au-delà de la pensée, au-delà de l'ego. Il peut s'agir de la quiétude où baigne le monde de la nature ou de la quiétude dans votre chambre aux petites heures du matin, ou encore du silence entre les mots. La quiétude n'a pas de forme. C'est pour cette raison que nous ne pouvons en devenir conscients par la pensée, puisque la pensée est forme. Quand on est conscient de la quiétude, c'est qu'on est quiet. Et être quiet, c'est être conscient sans pensée. Vous n'êtes jamais plus essentiellement, plus profondément vous-même que lorsque vous êtes dans cet état. En fait, vous êtes qui vous étiez avant de prendre cette forme physique et mentale, que l'on appelle une personne. Vous êtes aussi qui vous serez lorsque la forme se sera dissoute. Lorsque vous êtes dans la quiétude, vous êtes qui vous êtes au-delà de votre existence temporelle, c'est à dire vous êtes la conscience sans forme, non conditionnée et éternelle.» (Eckhart Tolle, "Nouvelle Terre")





Les papillons

Une poésie de Lise, écrite en écho au texte d'Eckhart Tolle "La quiétude", quelques images, et "Papillons", de Robert Schumann, interprété au piano par Nelson Freire.




Un papillon inquiet pourrait-il butiner...
De soucis en soucis il ne ferait qu'aller,
Accrochant sa vie à toutes les pensées,
Sans jamais désaltérer sa soif d'exister.


Ce n'est dans l'instant
Où il peut se poser
Qu'il commence à goûter
Les parfums et les mets
De la vie qui se plait
A le porter, léger.


De la fleur ou de lui
On ne peut alors dire
Qui est le mieux servi
Dans cet accord parfait.