dimanche 11 décembre 2016

Comme un parfum qui se dérobe...






«Quand on réalise que l’amour est l’ultime résolution, cela s’exprime sur tous les plans.

Sur le plan humain, l’amour devient silencieux et sans attente, il dissout le processus mental. Sans habitude ni analyse, il lie sans être lié.
La pensée n’y a pas sa place car, lorsqu’elle s’y insinue, elle introduit le sens de la séparation et en détruit la beauté.
La réflexion chasse la magie comme le parfum se dérobe à la possession.

Cette évidence n’est possible que lorsque l’immensité de la solitude s’est installée.
Dans cet espace où seul règne l’amour, se sentir seul est impossible, car seule la non-différence règne en maître.
Cette totalité sans manque est l’espace où la « relation » peut apparaître comme célébration, intensité légère qui ne fait jamais quitter l’arrière-plan.

À ce moment-là, la résonance avec un être ne connaît plus la distance et l’intimité y est intensité invisible aux yeux du monde.»

Éric Baret