jeudi 14 mai 2015

L'Art d'Être Conscient n°20 - L'Amour sans nom








Extraits de la page Facebook «L'Art d'Être Conscient»






«A chaque instant, je vois et je connais selon mon attention, une pure écoute intérieure.»
Nicole Montineri




Convergences, résonances...

«J'affectionne la définition simple que donne Gautama le Bouddha de l'illumination : il affirme que c'est « la fin de la souffrance ». Cela n'a rien de surhumain, n'est-ce pas ? Bien sûr, comme telle, cette définition est incomplète, car elle exprime seulement ce que l'illumination n'est pas, c'est-à-dire qu'elle n'est pas souffrance. Mais que reste-t-il quand il n'y a plus de souffrance ? Bouddha garde le silence là-dessus et son silence sous-entend que c'est à vous de le découvrir. Il retient une définition par la négative afin que le « mental » ne puisse pas en faire une croyance ou un accomplissement surhumain, un objectif qu'il vous soit impossible à atteindre.» 
(Eckhart Tolle, Le pouvoir du moment présent)

«C'est parce que le rêve s'arrête que l'on appelle ça l'éveil. Mais en fait, l'éveil, cela n'existe pas.
Cela s'appelle l'éveil du point de vue du rêve, mais quand le rêve cesse, cela n'a plus de nom, cela est Cela, c'est tout.
L'éveil s'évanouit avec le rêve.» 
(Yvan Amar, Les nourritures silencieuses)

«...l'essentiel n'est pas d'acquérir ce qui nous manque - la sagesse, la maîtrise de soi, l'amour universel, la supra-conscience - mais de faire disparaître ce qui est en trop.» (Arnaud Desjardins, La voie du coeur)




« - Souviens toi, rassemble en Toi la Vie telle qu'elle est passée dans «toute sa Gloire» à chaque instant si beau qu'il en parait pauvre tant que l'avoir nous guide...
Souviens Toi, oublies de te rappeler, et du bout de ton doigt, au bout de ton regard, «l'Amour sans nom» jaillira en un bond.

- Et c'est bien ce qui se passe, «j' oublie de me rappeler» : lorsque les situations sont vécues pleinement, au présent, sans mental, elles ne s'impriment pas dans ma mémoire. Seule leur «saveur» demeure, mais non rattachée à des images ou des souvenirs. L'empreinte de chaque instant vécu pleinement est là, et bien là, sans que l'image associée ne ressurgisse. «L'amour sans nom» existe en moi au delà de toute association avec telle ou telle situation; simplement, de même que la mer est parfois calme, parfois agitée - il suffit d'un peu de vent pour ça - le «vent des circonstances» peut créer des vagues sur cet océan de l'Être, mais il est clair que ces vagues ne concernent que la surface; cependant, l'Être aime bien parfois jouer au «jeu de la tempête»... (LM)