samedi 14 octobre 2017

Ce monde est bon, par Douglas Harding







Regardez, s'il vous plaît, le schéma n° 16.

Le 16a représente une image de moi aveuglé par l'illusion la plus perverse qui me fait prendre cette tête d'épingle pour le siège et le centre de ma conscience, une position avantageuse d'où je contemple le monde. Il montre un objet déguisé en Sujet, une troisième personne qui se prend pour la Première Personne. Il montre une rose prétentieuse qui affecte d'être sa propre Racine. Il me montre moi, en train de me hisser au- dessus de moi-même d'un mètre — au sens littéral du terme. Il me montre en position de blasphémateur invétéré. Hélas ! telle est la condition humaine ! L'habitude de mal placer la conscience est si ancrée qu'elle est rarement remise en ques­tion. Le résultat, c'est que notre vision du monde est totale­ment fausse. Un monde de rêve devient un monde de cauchemar, une gigantesque fiction sociale qui se reproduit indéfiniment. Une fiction néanmoins assez réelle pour gâcher complètement le monde de Dieu.



Le schéma 16b montre comment se présente vraiment Son monde quand on le regarde à partir du seul lieu d'où il puisse être regardé de toute façon, c'est-à-dire à partir du Centre de tout, de l'origine de tout, du Réceptacle de tout. Voici comment l'oeil divin voit Son monde. Et ce monde est bon.
(Douglas Harding, Le procès de l'homme qui disait qu'il était Dieu)